Bastille E : le vélo pliant à grandes roues s’électrifie
Le vélo pliant Bastille s’électrifie ! Le Bastille E reprend le design ingénieux et le pliage express du modèle original, tout en ajoutant une assistance discrète.
En bref :
- Le Bastille E conserve le même esprit, avec un moteur en plus : cadre alu, grandes roues et pliage rapide.
- Le vélo intègre un moteur tout en un (35 Nm, batterie 210 Wh) et conserve un poids raisonnable sur la balance à 16,7 kg.
- C ‘est un modèle adapté à la ville avant tout, mono-vitesse à courroie et offrant sur le papier 40 à 50 km d’autonomie. Il est vendu 3490 € (3190 € en offre de lancement).
Vous avez sans doute déjà entendu parler du Bastille, ce vélo pliant à grandes roues imaginé par Gilles Henry, créateur de la poussette Yoyo. Un vélo dont on vous a déjà parlé sur Transition Vélo, que nous avions d’ailleurs été parmi les tous premiers à essayer puis à tester.

Un kit d’électrification minimaliste
Ce Bastille revient dans une version électrifiée, baptisée Bastille E. La recette ne change pas : on conserve un vélo en aluminium à tubes collés (en France) à roues de 27,5″ qui se plie en trois étapes et quelques secondes pour limiter son encombrement lorsqu’il est stocké ou transporté. Au plus compact, le vélo mesure 82 x 33 x 80 cm.
Sauf que cette fois-ci, le vélo intègre discrètement un moteur électrique dans le moyeu de sa roue arrière. Pour électrifier son vélo, Bastille a fait le choix d’une solution minimaliste : un kit intégrant moteur, batterie et contrôleur.


On ne peut pas faire plus sobre et plus simple à intégrer. On ne trouve même pas de commande moteur au guidon du vélo, le système électrique étant géré depuis une simple application mobile et se mettant en route tout seul lorsque le cycliste se met à pédaler.
Jouer avec les contraintes techniques
Sur le papier, cette solution correspond bien aux contraintes techniques de Bastille. La cinématique de pliage n’est pas modifiée et le vélo n’a pas à être modifié en profondeur pour proposer une assistance électrique. De plus, il conserve un poids total acceptable pour un vélo pliant. A ce titre, le Bastille E est indiqué à 16,7 kg, quelques centaines de grammes de plus seulement que la version musculaire à moyeu Shimano Nexus 7 que nous avions testée.
Mais cette solution d’électrification a aussi ses inconvénients : il faut accepter de composer avec un moteur à la puissance et à l’autonomie limitées. Le couple maximal du moteur est de 35 Nm, tandis que la capacité de la batterie intégrée est de 210 Wh. Cela peut néanmoins coller avec le programme du Bastille E, résolument citadin, à partir du moment où l’on réside dans une région assez plate.


D’autant qu’il faudra ici composer avec une transmission monovitesse. Eh oui, Bastille reste fidèle à la courroie, ce qui a du sens sur un vélo pliant citadin (moins d’entretien, pas de cambouis). Mais en intégrant un moteur moyeu arrière, on perd techniquement la possibilité d’exploiter des vitesses. Certes, cela finit d’installer le Bastille E comme un vélo extrêmement simple à utiliser, mais cela le prive d’une certaine polyvalence. A voir, donc, comment il se comporte sur le terrain.
900 € de plus que le musculaire
La marque avance une autonomie typique de 40 à 50 km selon le mode d’assistance sélectionné et une batterie se chargeant en 3h30. Précisons qu’elle n’est pas amovible, puisqu’intégrée au moteur arrière. C’est moins un problème sur un vélo destiné à dormir plié, à la maison.
Le vélo est livré avec un équipement complet (garde-boue, porte-bagages, béquille, feux intégrés et housse de transport), disponible en deux coloris (noir ou argent) mais toujours une seule taille devant convenir aux cyclistes mesurant entre 1m65 et 1m90. Deux types de guidons sont proposés au choix (droit ou relevé) afin de moduler sa position sur le vélo en fonction de sa morphologie et de ses attentes.
Le prix ? Le Bastille E est proposé au tarif de 3490 € (avec une offre de lancement à 3190 €), sachant que la version non électrique démarre, elle, à 2590 €.
- Publié le 5 novembre 2025
