Vélos trekking électriques Publié le 26 novembre 2025

Test – Vefaa Parcours : le VTC électrique facile à rouler qui sait innover

Avec le Parcours, Vefaa étend son concept de vélo électrique simple et intuitif aux chemins, tout en gagnant en confort à la ville. Monovitesse, courroie, moteur intelligent et frein régénératif composent un VTC silencieux et agréable, pensé pour ceux qui veulent rouler sans contrainte.

Pour

  • Grand confort (fourche, tige de selle, pneus larges).
  • Simplicité d’usage et d’entretien.
  • Frein régénératif novateur et intéressant.
  • Assistance fluide et naturelle.
  • Rendement énergétique intéressant, bonne autonomie.
  • Blocage moteur de la roue efficace.

Contre

  • Polyvalence limitée par le monovitesse en « off road ».
  • Batterie sans poignée de transport.
  • Écran minimaliste et très petit.
8

Le Vefaa Parcours répond efficacement à la promesse de la marque : un vélo électrique pour tous, facile à vivre, fluide, à l’entretien limité. Silencieux, confortable et bien pensé, il séduit par sa simplicité d’usage et son frein régénératif très intéressant. Si son absence de vitesses limite ses capacités sur terrain très vallonné ou en dehors des routes, son autonomie solide et son comportement apaisé en font un excellent compagnon du quotidien. Avec l’option de géolocalisation, on profite également d’un rempart de plus contre le vol.

Présentation

Pourquoi Vefaa ? Parce que « Vélo Électrique Facile À Adopter ». Ou quand un acronyme donne naissance à une marque qui s’est donnée pour mission de convaincre les automobilistes d’aujourd’hui de devenir les cyclistes de demain. Et pour y parvenir, Roc Argiles Baro, le fondateur de Vefaa qui a fait ses armes chez Intersport, a cherché à créer le vélo à assistance électrique le plus simple et efficace à rouler possible.

C’est ainsi qu’est né le Vefaa Bonjour qui a très vite eu un petit frère, le Vefaa Parcours que l’on teste ici. Seules différences : une fourche suspendue Suntour XCM32 offrant 100 mm de débattement et un jeu de pneus Smart Sam issu du catalogue VTT de Schwalbe à la place d’une fourche rigide et de pneus Super Moto X plus citadins.

De quoi ouvrir un peu plus les possibilités du vélo tout en apportant davantage de confort, quel que soit le chemin. Sachant que l’angle de direction est également un peu plus ouvert avec cette fourche, ce qui réduit légèrement la maniabilité mais améliore la stabilité.

Les vélos Vefaa se voulant très simples et accessibles, nous ne sommes pas surpris de les voir uniquement proposés en cadre ouvert, avec une transmission à courroie et une approche monovitesse. Pour parfaire cette simplification de l’expérience, leur moteur roue arrière développant jusqu’à 55 Nm de couple (alimenté par une batterie 504 Wh) est géré via le système eBikeOS de la société française eBikeLabs. Il adapte en temps réel et de manière intelligente le comportement de l’assistance, et ajoute quelques fonctions très bien pensées.

Assemblés au sein de l’Usine À Vélo à Villeurbanne, les vélos Vefaa sont proposés en cinq coloris et deux versions : Evo à 2499 € (avec freinage régénératif et blocage moteur de la roue pour lutter contre le vol) ; Techno à 2699 € (ajoute la géolocalisation, les alertes en cas de mouvement suspect et l’alarme).

Plusieurs accessoires sont également proposés à la commande, tels qu’un panier clipsable au standard MIK (50 €), des sacoches simple (60 €) ou double (70 €), un siège bébé pour porte-bagages (99 €) ou encore un support magnétique pour téléphone (30 €).

Confort

Vefaa a choisi de concevoir un cadre en aluminium en taille unique, devant convenir aux cyclistes mesurant entre 1m55 et 1m95. C’est un cadre ouvert proposant une hauteur d’enjambement de 48 cm, facilitant la mise en selle. Ses finitions sont plutôt soignées avec des soudures polies et il est recouvert d’une peinture vernie, beige sur notre version qui – sur la durée du test – s’est montrée assez résistante aux divers aléas des déplacements et stationnements quotidiens.

Dans l’ensemble, ce Parcours mise plutôt sur la sobriété avec un style résolument passe partout. Deux renforts présents sur le cadre sont là pour apporter solidité et rigidité au vélo, afin de lui conférer un tempérament sûr et réactif. Particularité de ce modèle Parcours par rapport au Bonjour orienté ville, il est muni d’une fourche suspendue à l’avant apportant du confort et davantage de contrôle sur les chemins.

Vefaa a porté son dévolu sur une fourche Suntour XCM32 à 100 mm de débattement, qui se trouve être un choix idéal sur un vélo de ce genre destiné à rouler essentiellement sur route et chemins viabilisés, beaucoup plus que sur des sentiers vraiment cabossés.

On bénéficie néanmoins d’une bonne longueur de débattement et d’un comportement suffisamment dynamique pour le quotidien. Que ce soit pour les descentes de trottoirs ou pour gommer les soubresauts de routes mal entretenues et de chemins aux revêtements inégaux, cela fait plus que le job. On est clairement un cran au dessus des fourches suspendues basiques en termes de comportement et sur une fourche capable d’assumer davantage que le programme auquel se destine ce VTC.

D’autant que ce Parcours est monté de pneus Smart Sam qui se trouvent être tirés du catalogue VTT de Schwalbe, mais qui s’avèrent malgré tout suffisamment silencieux sur asphalte. Le moteur du vélo et sa transmission à courroie étant discrets, cela aurait été dommage d’ajouter des nuisances sonores avec les pneus. C’était donc un de nos points de vigilance. On connaît la polyvalence des pneus Johnny Watts ou Al Grounder pour un usage VTC et ce choix des Smart Sam nous intriguait.

Il s’avère payant car on bénéficie d’un bon ballon d’air (ces pneus font 60 mm de section) autorisant une pression de gonflage assez basse et apportant du confort supplémentaire, avec une bande centrale dont l’assistance électrique gomme le manque de roulant. Sur chaussée humide, ces Smart Sam nous ont vite rassurés, tandis que sur sentier, ils font montre d’un grip efficace.

Pour parfaire ce volet confort, les vélos Vefaa sont livrés avec une tige de selle suspendue. Il ne s’agit pas d’un modèle à parallélogramme comme on peut le voir sur certains visuels des produits sur le site de la marque, mais une tige de selle à ressort. Son réglage sera sans doute un peu dur pour un cycliste de moins de 60 kg, mais au-delà l’amortissement offert au niveau de l’assise et du bas du dos est très appréciable. La selle Essenza+ à gel de chez Selle Royal est un classique qui sied plutôt bien à ce vélo, avec une bonne largeur et un amorti convaincant.

On évolue donc de manière très confortable sur ce Vefaa Parcours, qui laisse également au cycliste le soin d’ajuster sa position en réglant la potence en inclinaison. On peut ainsi facilement moduler le reach du vélo et trouver sa position idéale en termes de hauteur de guidon. Un point positif, assurément.

Sur cette potence est monté un cintre « moustache » favorisant une position plutôt redressée et trahissant un tempérament cool et détendu, à l’opposé d’un vélo sportif. On remarque également un pas de vis pour fixer facilement un support de smartphone, SP Connect par exemple.

Performances

Pesé par nos soins à 26 kg (rack avant compris), avec un accent largement mis sur le confort plutôt que le rendement, le Vefaa Parcours compte évidemment sur son moteur pour retrouver légèreté et dynamisme. Un moteur installé sur le moyeu de la roue arrière, développant jusqu’à 55 Nm de couple. Il n’y a que les très fortes côtes qui le poussent dans ses retranchements. Dans l’immense majorité des situations, c’est suffisant.

Il est associé à une transmission à courroie, choisie par Vefaa pour son silence et sa longévité, mais également l’absence d’entretien et de cambouis contrairement à une chaîne. Le moteur en lui-même étant relativement discret, on roule sur un vélo vraiment silencieux ce qui est très appréciable.

Courroie et moteur arrière… Vous l’aurez deviné, les vélos Vefaa se contentent d’une transmission monovitesse. Cela colle à l’ADN de la marque, porté sur la simplicité. C’est donc sur l’assistance électrique que repose la polyvalence du vélo.

Le pilote est invité à alterner entre trois niveaux d’assistance, mais on se rend vite à l’évidence : le mode Drive est le plus agréable et efficace. C’est donc celui dans lequel on roulera naturellement la quasi totalité du temps. Le mode Eco permet, lui, d’améliorer son autonomie au détriment de ses performances, gommant en partie le surpoids du vélo, mais pénalisé dans certaines situations par l’absence de vitesse. On le privilégiera une fois déjà lancé. Quant au mode Boost, il ne s’utilise pas comme sur les autres vélos en offrant le max de puissance en permanence.

En effet, ce mode Boost, lorsqu’il est sélectionné, reste actif durant 30 secondes avant que le vélo ne repasse automatiquement en mode Drive. Il est donc pensé pour être sollicité dans des situations bien précises : un besoin de surplus de puissance pour une relance ou un dépassement, pour prendre de la vitesse en anticipation d’une petite bosse, etc. Ca marche plutôt bien et l’on ressent le pic de puissance et d’accélération lorsque l’on évolue sur le plat par exemple.

Quand on affronte une longue côte, faut-il systématiquement relancer le mode Boost manuellement toutes les 30 secondes ? Non. En réalité, la gestion du niveau d’assistance électrique apportée par eBikeOS est très fine et différents capteurs permettent au système de savoir dans quelle situation on se trouve. Le vélo comprend ainsi très bien quand il est en côte et offre déjà le max d’assistance quand c’est nécessaire. Et quand ça monte vraiment fort, on est de toute manière limité par la puissance du moteur.

C’est la même chose lors d’un démarrage en côte. Le vélo sait qu’il n’est pas encore lancé et qu’il est incliné. Au démarrage, il offre un surplus de puissance dès le premier quart de tour de pédales, ce qui permet de s’élancer facilement. Il n’est donc pas nécessaire d’activer manuellement le mode Boost dans ce cas de figure.

On évolue donc en mode Drive le plus souvent et le Vefaa Parcours a un tempérament plutôt cool. Il est évidemment muni d’un capteur de couple, qui permet au système d’ajuster l’assistance en fonction de la force mise par le cycliste dans les pédales. Le pédalage sur ce vélo est particulièrement naturel et plaisant, tant que l’on reste dans le cadre de l’assistance électrique. On ne ressent absolument pas d’effet « coup de pied au cul », l’assistance est là quand il faut, juste ce qu’il faut.

Le braquet unique (56-22) entraîne forcément des limites. Les amateurs de « single speed » le savent bien : le ratio détermine l’expérience au guidon du vélo. Trop gros, il rend les démarrages trop poussifs et difficiles. Trop petit, il entraîne un effet moulinette trop rapidement une fois lancé.

Vefaa a positionné le curseur de sorte à garder des démarrages relativement aisés avec l’assistance électrique, en donnant la possibilité de pédaler en confort jusqu’à 28-30 km/h environ, soit un peu au-dessus de la limite à laquelle l’assistance électrique se coupe. C’est cohérent et pertinent, même si l’on se rend compte – en descente – que l’on va naturellement lâcher le pédalage vers les 30 km/h pour mieux se laisser porter par l’inertie du vélo.

Cette approche toute en simplicité autour de l’absence de vitesse pénalise forcément le vélo dès que l’on s’attaque à de grosses difficultés ou que l’on veut aller chercher des chemins un peu trop ambitieux en tout terrain. Cela nous rappelle que le Vefaa Parcours n’est pas un SUV mais bel et bien un VTC, même s’il est équipé d’une fourche et de pneus à même de nous emmener sur des sentiers déjà bien cabossés.

Très plaisant à piloter en ville, souple et agile, le Vefaa Parcours est également à son aise sur tous les chemins en bord de canal, au parc ou en forêt. Un seul prérequis pour s’y retrouver : préférer les balades à la cool aux sorties sportives. C’est sans doute ça qu’il faut retenir pour savoir à qui s’adresse ce vélo : ce n’est pas un vélo électrique qui va se focaliser sur la performance, mais qui souhaite avant tout offrir un comportement plaisant et rassurant pour ses déplacements quotidiens et ses balades.

L’autre particularité de Vefaa tiré d’eBikeOS concerne le freinage régénératif. Et autant le dire de suite, c’est quelque chose qui nous a particulièrement emballés sur ce vélo. C’est clairement l’un des points différenciants sur lesquels la marque peut s’appuyer.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Sur ce vélo, on va pouvoir freiner de manière traditionnelle avec des freins à disque hydrauliques Shimano MT200. Sur des disques de 180 mm, ces freins à deux pistons offrent d’excellentes prestations pour un vélo de ce type, sont rassurants et ont l’avantage d’utiliser des plaquettes que l’on trouve absolument partout à des prix abordables pour l’entretien.

Mais on peut aussi avoir recours à un « frein moteur » en rétropédalant. Eh oui, un coup de pédales à l’envers enclenche ce frein régénératif qui va ralentir le vélo progressivement sans même que l’on ait à toucher aux freins. Ces derniers sont toujours nécessaires pour les freinages d’urgence et pour arrêter définitivement le vélo, mais il y a de d’innombrables situations où l’on peut utiliser ce frein moteur en anticipation pour fluidifier ses ralentissements et ses arrêts. Dans les grandes descentes, il va même permettre de stabiliser la vitesse du vélo, ce qui peut aussi être vu comme un atout sécurité. Et tout ça en récupérant de l’énergie.

Car oui, qui dit régénératif, dit aussi possibilité de recharger la batterie du vélo par ce biais. De ce que nous avons pu expérimenter, cela reste assez marginal dans un usage en ville, où l’on va enchaîner les courtes accélérations et multiplier les arrêts. Dans ce cas de figure, on ne va pas gagner beaucoup de pourcentages de batterie en usant et abusant de ce frein moteur. Ce sera plus intéressant dans des zones où l’on va avoir beaucoup de longues descentes. De quoi compenser en partie le surplus d’énergie consommée dans de longues montées.

Ce ne sera donc pas un « game changer » pour tout le monde, mais cela reste malgré tout un élément bénéfique pour l’autonomie du vélo, ce qui vaut aussi pour sa longévité. Cela a un autre avantage majeur : on économise ses plaquettes tout en adoptant une manière de se déplacer qui est plus fluide.

Au début, c’est un peu comme un jeu dans lequel on anticipe davantage, et peu à peu cela devient simplement naturel d’utiliser ce frein moteur sans même y penser. Sachant qu’on va au final prolonger de manière bien réelle ses garnitures de frein puisque l’on touche beaucoup moins aux leviers.

Il faut aussi savoir que cette fonction de frein régénératif a dicté certains éléments puisqu’elle n’est pas compatible avec tous les moteurs de vélos électriques. C’est la raison pour laquelle Vefaa a porté son dévolu sur un bloc moteur fourni par Hentach, qui se trouve être sans embrayage et disposant d’une pignonnerie en métal et nylon, suffisamment robuste pour encaisser la fonction de frein régénératif.

Equipement

La commande moteur des vélos Vefaa est minimaliste, ce qui ne l’empêche pas d’assurer toutes les fonctions nécessaires au quotidien. Certes, l’afficheur monochrome est de petite taille, mais il reste suffisamment lisible – même en plein soleil. Il permet par ailleurs une utilisation très simple du vélo.

Si l’on ne trouve que quatre boutons autour de cet écran, cela lui suffit pour : gérer le verrouillage du vélo par un code (pour qui ne souhaite pas utiliser l’application mobile en permanence) ; permettre de changer facilement le mode d’assistance ; consulter quelques données essentielles comme sa vitesse instantanée ou le niveau de batterie ; et voir lorsque le mode Boost est activé ou que le frein régénératif fonctionne.

On a dit vélo facile, ce n’est pas un qualificatif usurpé. Pour obtenir davantage d’informations et accéder aux fonctionnalités avancées, notamment pour les versions Techno avec traceur GPS et alarme, il faut en passer par l’application Vefaa.

Une application également très simple à appréhender, qui offre les informations essentielles en quelques clics et permet d’accéder facilement aux fonctions avancées du vélo. On peut y consulter ses trajets, suivre l’entretien de son vélo (en ajoutant les divers entretiens réalisés, et même ses factures d’atelier), verrouiller/déverrouiller le vélo (même à distance), accéder au geofencing, gérer la fonction alarme ou encore déclarer un vol.

Dans le mode « vol », l’alarme peut être déclenchée à volonté, l’assistance du vélo est totalement désactivée et impossible à réenclenchée, la position du vélo et ses mouvements sont transmis en permanence. L’application nous aide également à créer un rapport de vol et nous guide : porter plainte auprès des forces de l’ordre, contacter son assurance, etc. Avec la version Techno, on bénéficie d’un an de services offerts et l’abonnement coûte 5€ par mois au-delà.

Cela nous amène à parler d’une fonction que nous n’avons pas encore abordée et qui est pourtant un autre point fort du vélo : son antivol « numérique » qui consiste en un blocage du moteur de la roue. C’est une solution fournie là encore par eBikeOS et c’est très convaincant.

Il suffit de verrouiller le vélo et de grimper dessus pour essayer de pédaler pour se rendre compte que c’est quasiment impossible. Un aimant s’active au niveau du moteur et, sans être totalement bloquée, la roue arrière est comme extrêmement grippée. On a beau mettre toutes ses forces dans le pédalage, il est impossible de dépasser les 1 km/h, et encore. Sans être visuellement dissuasif comme peut l’être un antivol, c’est une fonction très pertinente qui sait se montrer efficace.

Et lorsque le vélo est éteint ou l’on retire la batterie du vélo ? Eh bien cela marche quand même. Le vélo va utiliser l’énergie produite par le mouvement du moteur pour alimenter l’aimant. Plus on essaye de pédaler, plus le vélo nous freine. On ne bouge quasiment pas, c’est bluffant.

Notons que sur la version ville, le Vefaa Bonjour, on peut compléter ce système par une antivol de cadre fixé sur la fourche avant. Mais déjà en l’état, ce blocage moteur de la roue associé à un solide antivol (chaîne ou U) permet de gagner en sérénité lorsque l’on vient à garer son vélo, que ce soit pour un arrêt minute (la boulangerie…) ou pour un stationnement plus long.

Le cadre des vélos Vefaa propose des points d’attache qui permettront de loger efficacement un antivol pliant, comme sur notre vélo de test. Les adeptes de randos vélos préfèreront sans doute y installer un porte bidon.

Dénué de dérailleur, le Vefaa Parcours offre un poste de pilotage simplissime. La commande moteur, les freins, la sonnette et c’est tout. Les poignées ergonomiques offrent une bonne prise en main, les pédales Wellgo en aluminium ne sont pas en reste avec de petits picots pour maximiser le grip avec des chaussures à semelles souples.

Il n’y a pas de carter de transmission mais avec la courroie, ce n’est pas grave. Sachant que les garde-boues sont assez larges et descendent assez bas, ce qui offre une protection efficace par temps humide. Tout est bien intégré, bien monté, rien ne couine, ça fait plaisir.

Les éclairages font également bien le job, que ce soit le feu avant Herrmans Nordic d’une puissance suffisante sur les voiries bénéficiant de l’éclairage public ; ou le petit feu arrière Spaninga Pimento, minimaliste mais bien visible avec fonction « feu stop » pour prévenir les autres usagers de la route de ses freinages.

Le Vefaa Parcours est livré tout équipé pour le quotidien : on y trouve donc également une béquille arrière et un porte-bagages. Ce dernier est à la norme de fixation rapide MIK HD et supporte 27 kg. Il est parfaitement compatible avec un siège enfant.

Sur notre vélo prêté par la marque, on a pu également bénéficier d’un rack avant MIK supportant jusqu’à 10 kg, fixé dans le tube de direction. De quoi avoir plusieurs options pour installer ses accessoires, qu’il s’agisse de transporter des marchandises ou un enfant, voire les deux.

Autonomie et charge

Les vélos Vefaa sont équipés d’une batterie d’une capacité de 504 Wh, composée de cellules Samsung. Elle pèse 3 kg et mesure 36 cm de long. Malheureusement, cette dernière est démunie d’une poignée, ce qui ne facilite pas son transport.

Son extraction comme son insertion sont en revanche aisées, bien que la batterie soit située sous le tube diagonal. Une petite sécurité est là pour empêcher la batterie de tomber lorsqu’on déverrouille la serrure, rendant la manipulation des plus pratiques.

Le vélo a également le bon goût de présenter un petit port de charge directement sur son cadre. On pourra donc charger sa batterie sur ou en dehors du vélo en fonction de ses besoins. Notons également que l’application permet de consulter à distance le niveau de charge de son vélo, ce qui peut être pratique.

Rappelons – comme toujours – que l’autonomie d’un vélo à assistance électrique dépend de très nombreux facteurs : forme et poids du pilote, mode d’assistance utilisé, conditions météo, dénivelé, etc. Lors de nos tests, nous cherchons donc à estimer des fourchettes d’autonomie réalistes auxquelles on peut réellement prétendre en conditions réelles.

De ce point de vue là, le Vefaa Parcours s’est montré particulièrement convaincant. Sur une charge, en restant uniquement sur le mode Drive, en ayant recours au Boost de temps en temps et en jouant raisonnablement avec le frein régénératif, nous avons été en mesure de parcourir quelques 75 km en région parisienne, avec un pilote de 85 kg.

Vue la capacité de la batterie, c’est un très bon score sachant que l’on pourra faire mieux en utilisant aussi le mode Eco. Cela démontre la capacité de ce vélo armé d’eBikeOS à faire preuve d’une efficacité énergétique plutôt flatteuse, et d’assurer une rayon d’action confortable (que ce soit en multipliant les petits trajets au quotidien ou pour partir sur de plus longues balades le week-end).

Quant au temps de charge, il faut compter un peu plus de 6h pour recharger entièrement la batterie de 0 à 100 %. Les plus pressés pourront opter pour un chargeur rapide 4A en option, qui divise quasiment le temps de charge par deux.

Conclusion

Pour

  • Grand confort (fourche, tige de selle, pneus larges).
  • Simplicité d’usage et d’entretien.
  • Frein régénératif novateur et intéressant.
  • Assistance fluide et naturelle.
  • Rendement énergétique intéressant, bonne autonomie.
  • Blocage moteur de la roue efficace.

Contre

  • Polyvalence limitée par le monovitesse en "off road".
  • Batterie sans poignée de transport.
  • Écran minimaliste et très petit.

Note

8

Le Vefaa Parcours répond efficacement à la promesse de la marque : un vélo électrique pour tous, facile à vivre, fluide, à l'entretien limité. Silencieux, confortable et bien pensé, il séduit par sa simplicité d’usage et son frein régénératif très intéressant. Si son absence de vitesses limite ses capacités sur terrain très vallonné ou en dehors des routes, son autonomie solide et son comportement apaisé en font un excellent compagnon du quotidien. Avec l'option de géolocalisation, on profite également d'un rempart de plus contre le vol.

Confort
8.5
Performances
7.5
Equipement
8
Autonomie
8.5

Caractéristiques

  • Prix
    2499 €
  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Fourche

    SR Suntour XCM 32 100 mm

  • Position moteur
    Moyeu arrière
  • Couple moteur
    55 Nm
  • Capacité batterie
    504 Wh
  • Diamètre de roue
    27.5"
  • Pneus

    Schwalbe Smart Sam 27,5 x 2,35"

  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins
  • Vitesses
    1
  • Tige de selle suspendue
    Oui
  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Non
  • Porte-bagage
    Oui
  • Poids
    25.4 kg
  • Eclairage arrière

    Oui

  • Eclairage avant

    Oui

  • Transmission
    Courroie

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.


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