Test – Canyon Pathlite:ON SL 8 LTD, un vélo électrique léger sur lequel il fait bon pédaler

Canyon arme ses nouveaux Pathlite:ON SL (pour Superlight) du moteur Bosch Performance Line SX. Un choix pertinent sur le vélo le plus sportif (et léger) de la gamme. Un vrai coup de coeur !

Canyon Pathlite:ON 8 SL

Présentation

Canyon est un fabricant de vélos allemand qui, dès sa création en 1996, s’est démarqué par la vente de ses vélos en direct. Une commercialisation sans intermédiaire qui lui permet de proposer ses produits à des prix compétitifs. Tournée vers les vélos de compétition (triathlon, cyclisme sur route, VTT…), la marque sponsorise de nombreux coureurs et équipes professionnels, sans oublier de développer une gamme complète de vélos de loisir.

Le Pathlite:ON SL 8 LTD est un vélo de randonnée électrique léger, à fourche rigide, que l’on pourrait brièvement décrire comme un VTT light ou un gravel à cintre plat. C’est une version épurée, plus performante, légère et sportive, des Pathlite:ON SL 4 et 6 qui exploitent le même cadre et le même ensemble électrique, mais mieux équipés et plus polyvalents.

Un vélo imaginé pour les amateurs de balades qui aiment pédaler tout en voulant profiter de l’agrément d’un moteur électrique pour allonger les randonnées et se faciliter les passages difficiles. Ainsi, plus que du côté des purs vélos de trekking électriques, c’est davantage du côté des gravels électriques qu’il faudrait chercher pour trouver une concurrence à ce Pathlite:ON SL 8 LTD.

Ce vélo est vendu au prix de 3 749 €, tandis que les autres Pathlite:ON SL sont vendu 2 699 € (SL 4) et 2 999 € (SL 6).

Pathlite:ON, une gamme aux multiples versions

Il n’est pas forcément facile de s’y retrouver parmi les Pathlite:ON électriques de Canyon. Du côté des SL (pour Superlight), on retrouve donc – outre ce modèle 8 LTD – les 4 et 6 qui sont des vélos différents. Ces derniers partagent la même philosophie mais avec un curseur davantage positionné sur le confort que sur le rendement. Ils sont également livrés avec des accessoires qui les rendent immédiatement adaptés aux déplacements du quotidien.

En effet, les Pathlite:ON SL 4 et 6 sont équipés d’une fourche suspendue SR Suntour NCX-D Air offrant un débattement de 63 mm, mais aussi de garde-boue, d’éclairages et – une première pour Canyon – d’un porte-bagage MIK HD supportant 27 kg (et donc les sièges enfants). Ces versions un peu moins sportives sont – en contrepartie – plus lourdes puisque ces vélos pèsent environ 21 kg (contre 17,3 kg pour le modèle testé ici).

Il existe également les Pathlite:ON SUV, qui sont pour le coup des vélos baroudeurs plus costauds proposant, au passage, une plus grande variété de configurations / transmissions (du Shimano Cues au Deore XT en passant par le duo courroie Gates et moyeu Enviolo). Ces derniers, également tous équipés, disposent de pneus Maxxis hérités du VTT et de fourches à plus gros débattement (100 mm). Motorisés par le Bosch Performance Line CX plus puissant (85 Nm de couple), ces vélos embarquent également des batteries plus grosses (jusqu’à 750 Wh). En contrepartie, ils sont beaucoup plus lourds (environ 27 kg).

Au final, Canyon parvient à proposer des vélos pour tous les profils (ou presque) dans sa gamme Pathlite:ON. Du plus léger et sportif aux plus équipés et endurants, mais toujours dans une optique de polyvalence. Eh oui, tous ces vélos peuvent s’envisager pour les déplacements du quotidien, les balades sur chemins et sentiers du week-end, des randonnées un peu plus longues et autres trips de bikepacking. Bref, des vélos à tout faire… ou presque.

Confort

Comme les autres vélos de la gamme, ce Pathlite:ON SL 8 est proposé en deux formes de cadre (haut ou mid-step) et plusieurs tailles (M, L et XL). Peu importe ses préférences ou sa taille, il sera donc possible de trouver un vélo à sa hauteur.

D’un point de vue stylistique, le travail réalisé sur le dessin du cadre est assez classique, avec un accent mis sur l’efficacité pour faire oublier que l’on est face à un vélo électrique. En effet, le moteur pédalier Bosch Performance Line SX est plus petit et intégré avec discrétion, tout comme la batterie Bosch CompactTube qui permet de réduire légèrement la taille du tube diagonal pour offrir au vélo un profil particulièrement passe-partout.

Cela ne l’empêche pas d’être très agréable à regarder, la beauté se trouvant parfois dans la simplicité, en témoigne la personnalité de son coloris « blanc ivoire ». C’est le seul proposé sur cette version et il tranche de manière très esthétique avec les composants noirs (cache de batterie, roues, tige de selle, cintre…).

Tout en aluminium (cadre et fourche), le vélo laisse d’emblée une excellente impression de robustesse qu’il a su confirmer au fil des balades sur lesquelles il nous a accompagnés – avec des passages parfois musclés. La marque annonce une charge totale pouvant monter jusqu’à 140 kg, ce qui permet d’envisager de s’en servir comme d’un petit mulet en voyage.

La géométrie du vélo promettait d’offrir un bon compromis entre stabilité et maniabilité, tout en assumant une position assez engagée sur l’avant pour encourager le pédalage. C’est exactement le constat que l’on en fait après quelques centaines de kilomètres.

Il faut savoir que les nouveaux Pathlite:ON proposent tous, à l’exception de celui-ci, une potence réglable en inclinaison, ce qui permet de moduler la hauteur du cintre et redresser le dos pour adopter une position plus confortable si on le souhaite. On l’a dit, le parti pris plus sportif est ici assumé et ce SL 8 est un vélo sur lequel on se sent tout en contrôle et bien en place pour… pédaler, vite et fort.

Le cockpit en carbone tout intégré avec son cintre plat de 680 mm de large confère une excellente précision dans la direction, tandis que les poignées ergonomiques (Ergon GA3) en caoutchouc ont un bon grip, ainsi qu’un petit repose poignet bien agréable sur les longs trajets. A noter, le profil élargi du cintre au niveau de la potence pourra compliquer le montage de certains accessoires, tels que certains supports de GPS.

Tout rigide, le Pathlite:ON SL 8 ne bénéficie pas de la fourche suspendue des autres modèles de la gamme. Pour ce qui est de la filtration des aspérités du terrain, il s’en remet donc essentiellement à ses pneus et à sa tige de selle Canyon S25 VCLS 2.0.

Il s’agit d’une tige de selle en carbone coupée en deux, travaillée pour offrir jusqu’à 20 mm de flexibilité sur les chocs et ainsi améliorer le confort du cycliste. Bien évidemment, ce n’est pas aussi efficace qu’une véritable tige de selle suspendue, mais le gain en absorption des chocs est tout de même bien réel et sensible en off-road, d’autant que cet élément ne pèse pas plus de 220 g et ne pénalise en rien le rendement.

La selle, elle, est une Royal Essenza (Selle Royal) qui cherche un compromis efficace entre moelleux et sportivité. On le sait, une selle, c’est avant tout une histoire personnelle, mais il faut avouer que ce modèle saura sans doute convenir à un maximum de cyclistes. Sur ce genre de vélos, où l’on va pédaler longtemps en cadence, un modèle un peu plus étroit aurait pu être préféré pour limiter au maximum les risques de frottements, tandis que le confort apporté n’est pas non plus exceptionnel, mais ça passe.

Les pneumatiques montés sur cette version vont, eux, participer à l’amortissement mais aussi – et surtout – valider la polyvalence des terrains sur lesquels peut rouler efficacement le vélo. Il s’agit de pneus Scwhalbe G-One Ultrabite hérités du monde du gravel, qui vont aussi être adaptés aux sentiers cassants, secs ou humides, et aux passages boueux. Leur profil est composé d’une multitude de petits crampons dans toutes les directions, ce qui apporte une excellente motricité sur sentier ainsi qu’une très bonne adhérence, y compris dans les courbes.

Le Pathlite:ON SL 8 étant un vélo polyvalent, il faut tout de même noter que ce ne sont pas les pneus les plus roulants sur route, ce qui est assez logique. Mais leur gros volume est un plus niveau confort et, nous le verrons au chapitre performances, ils n’empêchent quand même pas de bien emmener le vélo sur le goudron, y compris avec un minimum d’assistance. Sur terre et gravier, c’est un plaisir, et l’on conserve une traction correcte dans la boue. Mission accomplie.

Performances

Le petit moteur Performance Line SX de Bosch (2 kg, 55 Nm de couple maximum) a été présenté à l’été 2023 et trouve peu à peu sa place dans les gammes des fabricants. Il faut dire qu’avec son poids contenu, sa faible résistance au pédalage et ses qualités d’entraînement, c’est un moteur tout taillé pour les VAE en quête de légèreté.

Outre des vélos purement sportifs, il est parfaitement à sa place sur les vélos de randonnée, les gravel électriques, certains VTTAE et des vélos hybrides urbains cherchant un minimum la performance. Car l’une des principales particularité de ce Bosch SX, c’est qu’il donne le meilleur de lui-même lorsque l’on pédale en cadence, autour des 80 / 90 tours par minute.

C’est donc un moteur qui pousse à faire du vélo comme sur un vélo traditionnel, en cherchant à garder une bonne cadence de pédalage et en jouant avec les vitesses. Là où, par exemple, on pourra se laisser tracter plus aisément par le couple d’un Performance Line CX en limitant grandement ses efforts, il faudra ici tourner davantage les jambes pour accompagner l’effort du moteur et – sur un vélo léger et volontaire comme le Pathlite:ON 8 – c’est un vrai bonheur.

Pesé par nos soins à 17,5 kg dans sa taille M (avec les pédales), ce Canyon est un vélo qui s’emmène déjà pas si mal sans assistance sur le plat, et auquel l’assistance électrique confère une bonne pêche et un tempérament très aventurier. Le choix d’une transmission Shimano Deore XT 12 vitesses sur un seul plateau est pertinent car le vélo conserve une excellente polyvalence avec son immense cassette toute droit sortie d’un VTT, et ce en maintenant une bonne allonge, le tout encore décuplé par les différents modes d’assistance.

Sans aller jusqu’à dire que l’on peut grimper aux arbres avec, on n’a clairement peur de rien armé du Bosch SX et d’une cassette qui monte jusqu’à 51 dents ! Quel bonheur de se retrouver dans une bosse bien prononcée, de se rendre compte que l’on a mal anticipé, de descendre 2 ou 3 vitesses d’un coup de shifter et de sentir le moteur nous pousser en relançant son pédalage sur une plus forte cadence.

Et ces excellentes sensations ne sont pas la chasse gardée des balades sur chemins. Sur route, au quotidien, dans la circulation, on profite de relances grisantes et d’un agrément moteur qui confère au Pathlite:ON SL 8 une superbe agilité.

D’autant plus gratifiant que la faible friction du moteur permet d’emmener le vélo au-delà des limites de l’assistance sans trop de problème. Le phénomène de friction est néanmoins exponentiel et commence à se faire sentir au-delà des 30-32 km/h sur le plat, vitesse à partir de laquelle l’effort demandé pour accélérer perd de sa rentabilité. Aucun souci, en descente, pour aller beaucoup plus vite évidemment.

De base, le système électrique est configuré selon 5 modes : Off, Eco, Auto, Sport et Turbo. Le mode Off n’est pas inutile sur un tel vélo, qui reste relativement léger, et que l’on pourra activer volontairement de temps en temps en fonction du terrain et de sa forme pour maximiser son autonomie. Le mode Eco compense, lui, le poids du vélo. Il reste un peu trop léger en côte, mais surcompense très agréablement sur le plat ou le faux plat, commençant déjà à conférer de très bonnes sensations au roulage.

En Sport, on passe directement dans une autre dimension en termes de relances et en avalant sans effort la moindre difficulté. Il n’y a qu’à adapter son développement et garder une bonne cadence de pédalage pour enchaîner les montées, même bien prononcées, à 20-25 km/h voire plus. En Turbo, c’est la même chose avec encore davantage de patate et d’assistance. Un plaisir.

Enfin, le mode Auto propose un peu le meilleur de tous ces modes. Il interprète convenablement les situations en fonction de la force mise dans les pédales pour optimiser l’autonomie lorsqu’il est possible de réduire l’assistance, sans hésiter à donner un vrai gros coup de boost dès qu’une difficulté s’amorce. Et tout ça sans se soucier de rien. Ceux qui ne veulent pas s’ennuyer à jongler entre les modes pourront se satisfaire de ce mode Auto, d’autant plus qu’ils pourront – on en reparle après – configurer ses sensibilités de fonctionnement.

Mais insistons encore une fois, il faut pédaler à bon rythme même lorsque l’on exploite le niveau d’assistance maximal. Ce qui est très plaisant car, finalement, peu importe ce que l’on fait avec ce Pathlite:ON SL 8, on le fait en ayant vraiment l’impression de faire du vélo. Notons également que le moteur est assez silencieux pour ne pas déranger la quiétude de portions tranquilles en pleine nature, et que même sur route les pneus ne génèrent pas trop de bruit au roulement.

Le freinage est, quant à lui, assuré par d’excellents freins à disque hydrauliques Magura MT Thirty à deux pistons, venant mordre des disques de 180 mm de diamètre. Des freins largement dimensionnés pour l’usage de ce vélo, qui garantissent des arrêts d’urgence nets et offrent une belle progressivité, permettant de doser très efficacement ses freinages peu importe le terrain et les conditions.

Equipement

On le sait, le système intelligent de Bosch est clairement l’un des tous meilleurs écosystèmes (si ce n’est le meilleur) lorsque l’on parle de vélo électrique. Les mises à jour successives de l’application eBike Flow et les avancées autorisées par les dernières commandes, sans oublier l’intégration du Connect Module, en font un ensemble cohérent, facile à prendre en main et complet.

Canyon a fait le choix d’équiper ses nouveaux Pathlite:ON d’une commande de cintre Purion 200. Avec son petit écran couleur et ses quelques boutons, elle permet de jongler aisément entre les modes d’assistance et l’affichage des informations liées à son activité, tout en restant très lisible et facilement utilisable avec des gants.

Certes, on ne peut y afficher plusieurs informations en même temps comme sur un écran Kiox 300 ou 500, et certaines fonctions – comme la navigation – demanderont d’en passer par l’application smartphone. A ce titre, sachez que Canyon propose un support de smartphone à la norme SP Connect au niveau de la potence. On pourra aussi, si on le souhaite, installer le fameux support Bosch SmartphoneGrip (testé ici).

Si l’on peut trouver dommage de ne pas pouvoir profiter d’un écran Kiox, il faut reconnaître que la commande Purion 200 a tout de même l’avantage d’être discrète et parfaitement intégrée, tout en fournissant une palette de contrôles complète du vélo, et ce sans obliger à transporter son écran avec soi de peur de se le faire voler.

Quant à l’application eBike Flow, elle a bien évolué ces dernières années et propose désormais tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un vélo électrique et connecté moderne. Outre la présence du module eBike Connect qui permet de localiser et verrouiller son vélo afin de lutter contre le vol, le dernier raffinement que l’on apprécie particulièrement est la possibilité de modifier soi-même les modes d’assistance proposés par le vélo.

On peut même personnaliser le fonctionnement de chacun d’entre eux. Une opération qui était impossible à réaliser sans se rapprocher de son revendeur il y encore peu de temps. Assistance au démarrage, dynamisme et réactivité, couple et vitesse maximum sont autant de paramètres qui, dans chacun des modes, pourront être affinés. L’application permet également de créer et conserver la « carte d’identité » de son vélo, afin de pouvoir connaître son historique d’entretien ou les références précises de ses différents composants.

Notons qu’il existe également une application Canyon qui permet d’enregistrer son vélo et ses activités, mais qu’elle reste parfaitement optionnelle dans son utilisation quotidienne du vélo.

On l’a dit, contrairement aux modèles Pathlite:ON SL 4 et 6 qui sont livrés tout équipés, le Pathlite:ON SL 8 LTD est un vélo sportif qui – misant sur la légèreté à des fins de performance – fait une croix sur bon nombre d’équipements pourtant indispensables dans un usage quotidien du vélo.

Il propose ainsi uniquement une béquille arrière et une sonnette discrète Knog Oi. Pour le reste, il faudra repasser à la caisse et les monter soi-même. On pense évidemment aux garde-boue, porte-bagage, éclairages voire antivol de cadre, qu’il sera bien entendu possible d’adapter au vélo, tous les œillets étant prévus pour leur montage. On pourra, aussi, exploiter les points d’attache situés sur le tube horizontal ou même opter pour des sacoches de cadre ou de cintre si on le souhaite.

Les pédales en nylon moulé livrées avec le vélo sont fines et légères, tout en offrant une surface de contact assez large avec le pied, mais il s’agit sans doute du premier élément que l’on se fera un plaisir de changer. Elles sont simplement basiques et leurs petits crampons sont trop limités pour offrir une vraie bonne accroche, surtout en conditions humides.

Un mot tout de même sur les finitions globales de ce vélo, qui sont au niveau de ce à quoi nous a habitué Canyon. Sans être parfaitement lisses les soudures restent jolies, le travail de peinture est exemplaire, le montage du vélo est soigné et le passage interne de tous les câbles depuis la douille de direction renforce un style global épuré du meilleur effet.

Autonomie et charge

En mettant au point son moteur le plus petit et léger avec le Performance Line SX, Bosch s’est également évertué à imaginer une nouvelle batterie plus compacte et légère, mais d’une capacité suffisante pour offrir une bonne autonomie aux vélos. C’est le rôle de la CompactTube 400, batterie intégrée au cadre de ces Pathlite:ON SL. Une batterie d’une capacité de 400 Wh pesée par nos soins à 2,06 kg, dont il nous tardait de vérifier les performances.

Nous nous sommes évertués, au fil des différents cycles de charge réalisés sur ce vélo, à constater l’autonomie moyenne obtenue en fonction des différents modes d’assistance proposés, terrains empruntés et du niveau d’investissement mis dans le pédalage. Sachez par exemple qu’en restant 100 % du temps en mode Turbo et en limitant la force mise dans les pédales pour profiter au maximum de l’assistance, il est possible de réaliser environ 55 km dans une région relativement plate comme l’Île-De-France (pour un pilote de 80 kg avec une météo printanière). Pas mal.

De son côté, Canyon évoque une autonomie d’environ 85 km par charge. Lors d’une randonnée par temps frais mixant route, chemins et forêt, durant laquelle nous avons cherché à pédaler de manière assez sportive, la batterie s’est coupée au bout de 82,5 km alors que nous avons roulé à peu près la moitié du temps en mode Eco et l’autre moitié en mode Auto (notre boucle présentait un petit dénivelé de 600 m).

Globalement, les promesses de Canyon sont donc tenues avec ce vélo et l’on pourra, sur une charge, parcourir un peu plus ou un peu moins de 85 km en fonction de sa forme, de son poids, des conditions météo ou encore de l’usage que l’on fera des différents modes. Soit environ 4 heures de balade. Pour les randonnées plus longues, on pourra toujours opter pour le Range Extender Powermore (250 Wh de plus au format bidon, pour 1,5 kg).

Quant à la recharge, elle peut s’effectuer en branchant directement la prise sur le vélo ou en extrayant la batterie, protégée par une serrure à clé. Il ne faut pas être trop pressé et compter quasiment 5h30 pour passer de 0 à 100 % avec le chargeur Bosch de 2 A fourni.