Test – Cargo Mad, le coup de Joker de Vélomad
Bonne idée que ce Cargo Mad. Un cargo plutôt compact et accessible, qui fait plus qu’un vélo classique au quotidien. Nous l’avons utilisé pour tout faire durant une semaine entière. Verdict.
Pour
- La fourche dope vraiment les capacités utilitaires du vélo.
- Du poids sur l’avant mais le vélo reste assez équilibré.
- Equipements et composants corrects.
- Format moins intimidant qu’un gros cargo.
- Vélo simple et efficace à prendre en main.
Contre
- Moteur un peu trop léger, surtout quand ça monte.
- Autonomie moyenne.
- Le freinage manque de mordant et nécessite d’anticiper davantage.
- Pneu arrière pas idéal sur chaussée humide.
- Les poignées Brooks, inadaptées.
La copie du Cargo Mad n’est pas parfaite, mais elle échappe au côté « bricolage » que l’on aurait pu craindre. Vélomad livre un vélo électrique aux capacités utilitaires boostées par sa fourche originale, qui a le bon goût de rester relativement compact. Pour résumer, un vélo qui fait plus au quotidien qu’un vélo classique, mais aux capacités moindres qu’un véritable cargo. C’est une proposition assez unique sur le marché et elle pourrait faire mouche en ville : le Cargo Mad reste moins intimidant qu’un longtail ou biporteur et il est plus accessible (2690€). Le vélo est bien équipé, facile à prendre en main, mais on ressent les limites de sa motorisation initialement taillée pour un vélo plus léger. Idem côté autonomie, il faudra savoir composer avec un rayon d’action plus contraint. Cela force à accepter le rythme à la cool d’un vélo que l’on pilotera de manière sécuritaire.
Présentation
Concept sympathique que ce Cargo Mad proposé par l’entreprise française Vélomad. L’idée, prendre pour base un vélo à assistance électrique Urbain 2 de la gamme du fabricant, et remplacer sa fourche avant par une fourche cargo de la marque française Joker. Cela permet à la marque d’avoir une offre sur le segment dynamique du cargo à peu de frais.
Le Cargo Mad est un vélo cargo électrique plutôt compact, tout équipé pour les déplacements du quotidien, adapté à des fins utilitaires, qui s’impose comme une alternative aux vélos cargos longtails (allongés à l’arrière) ou long john (biporteurs à grande caisse à l’avant). Des vélos à la capacité d’emport supérieure mais plus chers que ce Cargo Mad vendu 2690€.
Confort
Le Cargo Mad est proposé avec un seul type de cadre « semi ouvert » mais en 2 tailles (45 et 50 convenant aux cyclistes entre 1m57 et 1m90) et en deux coloris (blanc ou noir). En ville, et encore plus pour la gente féminine, les cadre bas sont appréciés puisqu’ils facilitent l’enjambement. Nous n’avons pour notre part rien contre les cadres fermés, qui apportent généralement un peu plus de rigidité aux vélos.
A mi-chemin, le cadre semi ouvert peut être une bonne solution, sauf que même avec nos grandes guiboles, l’enjambement du Cargo Mad n’est pas si facile. C’est pourtant la solution la plus efficace pour se mettre en selle, sachant que la fourche avant montée sur une solide béquille double ne permet pas de pencher le vélo facilement pour faciliter le passage de jambe, et que le siège enfant à l’arrière – comme sur notre modèle de test – complique l’enjambement par dessus selle.
Bref, on débute par là, mais c’est à noter. Il faut prendre le coup et bien lever la jambe pour se mettre efficacement au guidon du Cargo Mad.
On découvre sinon un vélo aux finitions correctes, avec des soudures qui savent rester discrètes, une ligne de vélo urbain dans l’air du temps, des câbles acheminés vers l’arrière depuis le tube de direction à l’intérieur du tube diagonal. Du classique dans cette gamme de prix, et rien qui ne puisse décevoir.
Nous avions hâte de pouvoir tester la robustesse de l’ensemble car l’Urbain 2 n’est pas un VAE imaginé à la base pour accueillir une fourche cargo aussi lourde et volumineuse, et transporter autant de charge. Pour autant, il s’en accommode plutôt bien. On veut dire par là que rien ne bouge, l’ensemble paraît particulièrement solide et nous avons été pleinement rassurés sur la solidité de l’ensemble, qui devrait limiter l’usage prématuré du vélo.
Si le cadre de l’Urbain 2 est en aluminium, la fourche JoKer Mini – fournie par l’entreprise française du même nom – est elle en acier. Il s’agit pour rappel d’une fourche cargo commercialisée depuis quelques mois, compatible avec la plupart des vélos. En remplaçant leur roue avant, elle démultiplie leurs capacités d’un point de vue utilitaire, en proposant une plateforme de 50 x 45 cm qui peut être chargée de 40 kg. Un système malin et versatile sur lequel on peut tour à tour adapter un panier (comme sur notre vélo d’essai), un grand sac de course ou même un second siège enfant.
Outre la fourche et la plateforme, elle intègre une jante Kargo renforcée de 20″ sur laquelle est montée un pneu à crampons Kenda K-Rad de 60 mm de section, et un frein à disque hydraulique Clarks. La fourche en elle-même pèse 4 kg mais le système complet fait 8 kg, ce qui change drastiquement le comportement du vélo et a une incidence directe sur son comportement routier. Nous y reviendrons.
Toujours est-il que cette fourche peut réellement changer le rapport que l’on a à son vélo classique, trop limité pour le ravitaillement familial en courses, les tournées colis, les opérations taxi pour les enfants de cours de sport en goûter d’anniversaire, etc. Certes, on ne gagne pas exactement la capacité d’emport d’un vrai cargo longtail ou biporteur, qui peuvent transporter plus de poids et de personnes, mais la fourche Joker ouvre de nouvelles perspectives sans non plus faire exploser les dimensions du vélo.
Après un premier réglage de selle à peu près habituel, nous avons rapidement décidé de descendre celle-ci de 3/4 cm. En effet, on comprend vite au guidon de ce Cargo Mad que l’on est sur un vélo utilitaire qui nécessite d’être en maîtrise, en pédalant ou lors des arrêts. Dès lors, pouvoir facilement poser le pied complet au sol au feu ou retrouver plus facilement sa position assise après être descendu de la selle s’impose vite comme une évidence.
On adopte donc une position assez droite sur le vélo et après un petit réglage de l’inclinaison de la potence, on se retrouve très bien installé, en confort et en maîtrise. Le cintre, semi-courbé vers l’arrière, invite de toute manière à se redresser.
On y trouve des poignées rondes en cuir Brooks avec un cerclage acier en finition. Si elles donnent un petit côté « dandy urbain » au vélo, nous avons détesté ces poignées. En effet, elles ne permettent pas à notre sens d’avoir suffisamment de grip sur un vélo qui porte autant de poids sur l’avant. Au-delà de leur confort inexistant, elles ont tendance à glisser et pénalisent clairement le pilotage du vélo. Des poignées ergonomiques en caoutchouc seraient, à notre sens, beaucoup plus adaptées au Cargo Mad.
La selle normalement fournie avec l’Urbain 2 est un modèle Brooks B17 en cuir, mais sur notre vélo de test nous avons eu droit à une Selle Royal Gel à ressorts très large et on ne peut plus moelleuse.
Toujours à l’arrière, le vélo est monté d’une jante Mach 1 27,5″ chaussée d’un pneu Vee Tire Co de 47 mm de section. Si l’accroche et l’assise du pneu avant nous ont rassurés, c’est moins le cas de ce pneu arrière que l’on a trouvé moins accrocheur, surtout sur sol humide. Nous ne savons pas ce que cela donnera en termes de longévité, mais on est clairement sur un pneu de gamme inférieure à ce que peuvent proposer Schwalbe ou Continental par exemple.
Terminons cette partie confort en parlant filtration. Car oui, le Cargo Mad, solide vélo cargo, est un vélo rigide dénué de toute suspension. Il s’en remet donc à sa selle et à ses pneus pour filtrer les aspérités de la route pour un résultat honnête.
L’avantage des pneus de grosse section, c’est que l’on peut les gonfler à une pression moindre (même s’il faut ici garder en tête la capacité d’emport du vélo) et que l’on bénéficie d’un comportement certes moins roulant, mais aussi plus doux. Quant à la selle bien large option tout confort, elle aide également bien sur ce point. Ah s’il n’y avait pas ces poignées… bref.
Performances
Petit passage sur le site Vélomad : le Cargo Mad est affiché à 22 kg. Faux ! En effet, le vélo est bien plus lourd que ça. Certes, notre exemplaire était équipé d’une grande caisse en plastique et d’un siège enfant sur porte-bagage à l’arrière, mais il flirtait avec les 29 kg. C’est clairement un gros pépère et cela explique son côté un peu pataud sur la route.
Car oui, le Cargo Mad n’est pas un foudre de guerre, surtout quand il est bien chargé à l’avant et à l’arrière et qu’il doit s’attaquer à de jolies cotes. Ca oblige à jouer avec ses 10 vitesses, sachant que le vélo est équipé d’un groupe Shimano Tiagra de bonne facture. C’est un groupe qui se situe sous le Shimano 105 et au-dessus des groupes d’entrée de gamme Claris ou Sora et qui, sur ce vélo, fait parfaitement le travail.
Les changements de vitesses sont précis et suffisamment rapides, tout était très bien réglé de base, rien ne craque. C’est plutôt rassurant sur un VAE qui, on le sait bien, a tendance à user plus fortement ses composants qu’un vélo musculaire, d’autant plus lorsqu’il approche les 30 kg.
Ce poids, le Cargo Mad le paie forcément sur sa maniabilité et sa vélocité. Il est équipé d’un moteur Ananda développant 45 Nm de couple, logé dans le moyeu arrière. C’est amusant car c’est un moteur que l’on connaît bien et qui, sur des vélos électriques pesant entre 16 et 20 kg, se montre bien plus véloce et dynamique. Ici, il montre ses limites, surtout quand s’annonce le dénivelé.
En effet, sur le plat et en utilisant ses deux derniers modes d’assistance (il en compte quatre), on reste sur un vélo qui s’emmène assez bien, relance correctement, part au feu sans donner l’impression de se traîner, et atteint sans trop de difficultés sa vitesse de croisière de 25 km/h. Dès que l’on passe les 5/6% d’inclinaison, il faut en revanche accepter de prendre son temps. Bien chargé, le vélo grimpe les 600 m d’une cote à 8% de moyenne à une allure de sénateur, autour des 13 km/h.
Il faut donc le dire, le Cargo Mad se conduit en père de famille responsable et n’engage pas au comportement joueur en ville. C’est confirmé. On y adopte un pilotage sécuritaire, on n’est pas là pour gagner une étape du Tour, tran-quille. Néanmoins, il permet de porter beaucoup de charge et soulage les jambes du pilote. De ce point de vue là, il tient son rang de vélo cargo électrique compact.
Ah oui, il vaut mieux ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre et se méfier de la panne de batterie. En effet, trainer le Cargo Mad sans assistance électrique est possible, mais alors que le vélo n’est déjà pas très agréable à rouler en mode Eco, il vaudra mieux réserver son usage musculaire en cas d’urgence et sur de très courtes distances.
Un point sur la maniabilité, qui change beaucoup par rapport à un vélo classique. Pour tout dire, on prend très vite ses marques sur le Cargo Mad, ce qui ne veut pas dire qu’on le maîtrisera parfaitement tout de suite.
Par exemple, lorsque le vélo est chargé à l’avant, le conduire à une main pour signaler un changement de direction peut être un peu périlleux, surtout par temps venteux. En effet, la prise au vent de la fourche à l’avant, surtout avec le panier et ses protections latérales contre les projections d’eau, peut surprendre.
Là encore, on a certes un vélo relativement stable, mais il invite à adopter une conduite plutôt pépère. Bon point en revanche, on passe partout où passe un vélo normal, y compris aux embouchures de pistes cyclables à l’accès protégé qui peuvent être plus délicates à négocier avec d’autres vélos cargos. De la même manière, on profite d’un rayon de braquage relativement court, qui permet de faire facilement demi-tour avec le vélo lorsqu’on le pousse.
Côté freinage, les freins à disque hydrauliques font le job même si il faut anticiper davantage que sur un vélo beaucoup plus léger. Lancé à 25 km/h en étant chargé, il faut freiner vraiment fort et avoir un bon équilibre pour arrêter le vélo dans la limite des 3 mètres. Mieux vaut donc adopter une conduite cool et posée, en prenant le temps d’anticiper courbes, difficultés et arrêts.
Equipement
On l’a dit, le moteur offre quatre modes d’assistance et se gère entièrement à l’aide d’une petite commande couleur installée sur la gauche du cintre. On peut y lire le mode sélectionné, la vitesse instantanée, le kilométrage du vélo et un indicateur du niveau de batterie. Un pictogramme auquel on aurait préféré un indicateur du niveau de charge en %, ce qui est toujours plus parlant.
Cette commande est en tout cas lisible, simple et efficace, tandis que le vélo ne s’encombre pas de fonctionnalités connectées avancées ou d’une quelconque application.
Juste à côté, on trouve un interrupteur qui permet d’allumer les feux, dont l’éclairage avant installé à l’avant de la fourche pour maximiser l’éclairage de la route devant soit. Avec sa position un peu abaissée et sa puissance correcte, il diffuse un cône lumineux rassurant sur la route pour voir et être vu. Ce n’est pas forcément suffisant sur des voies non éclairées en pleine nuit, mais cela reste un éclairage plutôt efficace.
Ce Cargo Mad, nous l’avons utilisé sur une semaine où la météo a été très (très) capricieuse en région parisienne. Manière de dire qu’il a roulé un paquet de bornes sous la pluie. Nous avons été convaincus par ses garde-boue qui remplissent parfaitement leur rôle. Dommage que la transmission par chaîne ne bénéficie pas, elle aussi, d’un carter qui aurait été appréciable sur un vélo utilitaire de cette trempe.
Autre point de satisfaction : les béquilles. Celle de la fourche Joker d’abord. Double, solide, rassurante, elle permet de maintenir parfaitement le vélo en place. Simplement, si l’on vient à désaxer l’arrière du vélo, l’ensemble peut perdre en équilibre. Pour ne prendre aucun risque lorsque l’on installe ses courses ou un enfant, il est recommandé d’utiliser également la seconde béquille, plus classique, positionnée à l’arrière du vélo. Avec ces deux béquilles, plus rien ne bouge.
Notons que si le vélo a un encombrement et une empreinte au sol presque standards, il reste plus compliqué à garer qu’un vélo classique. C’est mieux qu’un cargo plus grand, mais on n’aura pas forcément accès aux racks de stationnement pour vélos et il faudra s’attacher les services d’une chaîne ou d’un U assez longs pour venir sécuriser le Cargo Mad. Là encore, on est vraiment entre le vélo classique et le gros vélo cargo. Le vélo est livré sans antivol de cadre, dommage.
Bon point, les pédales embarquées sont plutôt efficaces. Des pédales plates à crampons assez larges qui offrent suffisamment de place aux pieds.
Autonomie et charge
Le Cargomad est, sans surprise, livré comme l’Urbain 2 de Vélomad avec une batterie d’une capacité de 460 Wh, intégrée au tube diagonal et facilement amovible une fois la serrure antivol déverrouillée à l’aide d’une clé. Son port de charge est apparent et il est ainsi possible de la brancher sur ou en dehors du vélo.
Qui dit vélo plus lourd et sollicitation plus volontaire des modes d’assistance les plus élevés dit forcément autonomie moindre. Ainsi, en n’utilisant que le mode Boost pour notre test d’autonomie (avec un vélo modérément chargé et une météo assez fraîche), nous avons été en mesure de parcourir environ 43 kilomètres avant que l’assistance se coupe. Sur le papier, l’autonomie moyenne du vélo est de 70 km.
Sur une deuxième charge complète, en jouant davantage avec les modes Turbo et Boost, en mettant un peu plus d’énergie dans les pédales et en alternant les trajets chargés et ceux « à vide », nous avons dépassé les 47 km.
Comme vous le savez, il n’y a pas de science exacte en matière d’autonomie sur les vélos électriques tant les paramètres sont nombreux (température extérieure, poids du pilote, dénivelé des trajets, mode d’assistance sélectionné, utilisation des pédales…), mais on peut affirmer que celle du Cargomad se situe entre 40 et 50 km en pratique. Honnête et logique vu le poids du vélo, sa vocation cargo et le système de motorisation embarqué.
Bonne nouvelle, le Cargomad est livré avec un chargeur rapide 4A qui permet de passer de 20 à 80% de batterie en une grosse heure et demi, et de 0 à 100% en environ 2h30.
Conclusion
Pour
- La fourche dope vraiment les capacités utilitaires du vélo.
- Du poids sur l'avant mais le vélo reste assez équilibré.
- Equipements et composants corrects.
- Format moins intimidant qu'un gros cargo.
- Vélo simple et efficace à prendre en main.
Contre
- Moteur un peu trop léger, surtout quand ça monte.
- Autonomie moyenne.
- Le freinage manque de mordant et nécessite d'anticiper davantage.
- Pneu arrière pas idéal sur chaussée humide.
- Les poignées Brooks, inadaptées.
Note
La copie du Cargo Mad n'est pas parfaite, mais elle échappe au côté "bricolage" que l'on aurait pu craindre. Vélomad livre un vélo électrique aux capacités utilitaires boostées par sa fourche originale, qui a le bon goût de rester relativement compact. Pour résumer, un vélo qui fait plus au quotidien qu'un vélo classique, mais aux capacités moindres qu'un véritable cargo. C'est une proposition assez unique sur le marché et elle pourrait faire mouche en ville : le Cargo Mad reste moins intimidant qu'un longtail ou biporteur et il est plus accessible (2690€). Le vélo est bien équipé, facile à prendre en main, mais on ressent les limites de sa motorisation initialement taillée pour un vélo plus léger. Idem côté autonomie, il faudra savoir composer avec un rayon d'action plus contraint. Cela force à accepter le rythme à la cool d'un vélo que l'on pilotera de manière sécuritaire.
Confort
Performances
Equipement
Autonomie
Caractéristiques
-
Prix2690 €
-
Matériau cadreAluminium
-
Fourche
Joker Mini
-
Position moteurMoyeu arrière
-
Couple moteur45 Nm
-
Capacité batterie460 Wh
-
Diamètre de roue20"
-
Diamètre roue arrière27.5"
-
Pneus
Kenda K-Rad 60 mm et Vee Tire Co 47 mm
-
Type de freinsDisque hydrauliques
-
Vitesses10
-
Dérailleur arrière
-
Tige de selle suspendueNon
-
Selle
Brooks B17
-
Poignée
Brooks
-
Garde-boueOui
-
Antivol de cadreNon
-
Porte-bagageOui
-
Poids22 kg
-
Eclairage arrière
Oui
-
Eclairage avant
Oui
En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.