Vestes Publié le 8 novembre 2023

Test – Nakamura Led Commuting Wear : la veste qui améliore la visibilité du cycliste

Intersport propose une veste intéressante pour les cyclistes désireux d’être bien visibles sur la route. Celle-ci intègre des bandeaux de leds, en plus de protéger du vent et de la pluie, en restant respirante. Verdict.

Pour

  • Coupe agréable, adaptée à la pratique du vélo
  • Imperméabilité satisfaisante, même par grosse pluie
  • Leds efficaces pour être bien visible dans la pénombre
  • Autonomie de l’éclairage, rechargeable en USB
  • Aérations sous les bras bienvenues
  • Poches imperméables nombreuses et pratiques

Contre

  • Pas de capuche
  • Pas de système de pliage particulier
  • Limite affichée à 5 lavages, ce qui en fait un produit jetable sur le papier
5

De bonne qualité et bien finie, la veste Nakamura Led Commuting Wear tient ses promesses de coupe-vent imperméable et respirant, adapté à la pratique du vélo. Idem côté visibilité, ses leds intégrées assurent d’être vu (et bien vu) sur la route, surtout de nuit. La partie électronique est d’ailleurs correctement intégrée. Seul hic, la veste affiche une limite à 5 lavages sur son étiquette. Même s’il est peut-être possible d’outrepasser cette restriction, cela en fait un produit jetable sur le papier, ce qui nous déplaît. Elle avait pourtant bien des qualités, malgré l’absence de capuche ou de système de pliage efficace. Impossible pour nous de ne pas pénaliser cette limitation dans la notation. Elle aurait, sinon, mérité 2 points de plus.

Présentation

La Led Commuting Wear de Nakamura est une veste de vélo imperméable proposée par Intersport au prix de 74,99€. Sa particularité est d’être équipée de trois bandes de plusieurs petites leds au niveau des avant-bras et du bas du dos, afin de rendre le cycliste plus visible sur la route, de jour mais aussi – et surtout – de nuit.

Un seul coloris est proposé. Le noir n’est pas le plus voyant ni le plus contrasté, mais les leds permettent d’être bien visible sur la route. © Transition Vélo

Elle est proposée en 5 tailles, du S au XXL, mais en un seul coloris noir. Elle se réserve pour l’heure aux hommes, aucune coupe femme n’étant proposée.

Particularités et qualité de fabrication

La veste Nakamura à led se destine à une pratique urbaine ou loisirs du vélo, et se range dans la catégorie « commuting » car elle a tout du produit taillé pour le vélotaf. Ses propriétés sont assez classiques et répondent au cahier des charges de toute bonne veste vélo qui se respecte.

5 leds rouges au niveau du bas du dos. 3 blanches sur chaque avant bras. © Transition Vélo

Elle fait à ce titre office de coupe-vent et est à la fois imperméable (8000 mm, indice Schmerber) et déperlante. La météo de fin octobre ayant souvent tourné à la pluie, option grosses averses, nous avons été en mesure de mettre ces qualités à l’épreuve.

Comme chacun sait, une veste réellement imperméable peut aussi vite déclencher un effet sauna lorsque l’on pédale et que la température corporelle monte. Raison pour laquelle Intersport a choisi un tissus imperméable à membrane respirante (8000 gr/m²/24h).

Les propriétés déperlantes de la veste. © Transition Vélo

Ces données d’imperméabilité et de respirabilité sont dans la moyenne, les vestes d’entrée de gamme étant généralement autour des 5000 et la plupart des produits performants du marché à 10 000.

Pour parfaire la partie aération, on trouve sur cette veste des zip au niveau des dessous de bras permettant de créer de larges ouvertures. Cette zone, peu encline à être directement exposée à la pluie, est bien pratique pour favoriser l’évacuation de la chaleur.

Outre les aérations à zip sous les bras, un évent est prévu dans le haut du dos pour favoriser l’aération durant l’effort. © Transition Vélo

Notons que cette veste est dénuée de capuche. Bon point, le port du casque ne sera en rien gêné. Mauvais point, il ne faudra pas compter sur elle pour se protéger la tête en cas de pluie.

Elle offre de nombreux espaces de rangement étanches : deux poches latérales, une poche pour smartphone sur la poitrine et une généreuse poche arrière. Celles qui sont exposées se ferment à l’aide de zip étanches, tandis que la poche arrière bénéficie d’un rabat garantissant que ce qui s’y trouve restera au sec.

La veste est doublée en mesh. Elle est relativement chaude et pourra même convenir en hiver à condition d’utiliser les bonnes couches en dessous. © Transition Vélo

La coupe de la veste est, là encore, très typée vélo. Dans le cadre d’une utilisation vélotaf, ce n’est pas exactement le genre de vestes dont on s’accommodera toute la journée, notamment hors selle. En effet, sa finition très légèrement satinée et sa coupe pensée pour la pratique sportive avec une queue tombante dans le bas du dos s’associeront assez mal avec la plupart des tenues de ville, encore plus si ses activités professionnelles imposent une tenue assez stricte.

Aucun souci, en revanche, avec une tenue de vélo. A privilégier pour les vélotafeurs qui se changent, donc.

Le petit boîtier intégrant batterie et bouton de mise en marche. Il se charge en USB et se retire pour le lavage. © Transition Vélo

Enfin, la principale particularité de cette veste est qu’elle maximise la visibilité du cycliste grâce à ses zones de leds et le marquage « Nakamura » réfléchissant sur la poitrine. Ces trois bandeaux composés de 3 leds blanches sur les avant bras et 5 leds rouges dans le bas du dos sont alimentés par une petite commande renfermant une batterie, qui vient se positionner dans un petit emplacement dédié intégré à la doublure.

Ce boîtier se recharge en USB (port micro-USB) et offre des dizaines d’heures de pédalage d’autonomie. Il ne faut pas oublier de le retirer avant lavage, mais on y revient.

Utilisation

Globalement, la veste Nakamura Led Commuting nous a séduits de par ses qualités dans le cadre des diverses sorties où nous l’avons portée. Si bien que les deux seuls points négatifs que nous relèverons concernent l’absence de capuche et celle d’un système de pliage qui permettrait de la transporter dans un minimum d’espace.

En effet, même si c’est un parti pris que l’on retrouve chez d’autres fabricants de vestes dans certaines gammes, l’absence de capuche reste un défaut selon nous : lorsque l’on se prend une belle saucée, c’est assez désagréable d’avoir le corps au sec mais la tête et les cheveux trempés. Il est donc important de se poser la question avant de s’équiper d’une telle veste. Pour le pliage, c’est moins rédhibitoire, mais il s’agit d’une piste d’amélioration pour le produit.

C’est écrit sur l’étiquette : maximum 5 lavages. Et ça, pour nous, c’est rédhibitoire. © Transition Vélo

Autre écueil, et pas des moindres : la limite annoncée sur l’étiquette à 5 lavages maximum. Difficile de savoir si c’est pour préserver l’électronique des bandeaux de diodes ou si cela fait référence au maintien des qualités imperméables du produit, même si l’on penche fortement pour la première raison.

C’est quoi qu’il en soit un point problématique dans la mesure où le vélo n’est pas forcément une activité qui permet de garder ses vêtements intacts très longtemps, entre la transpiration et les projections diverses (les sorties VTT et gravel de l’automne ne le rappellent très bien).

En quelques semaines d’utilisation ponctuelle – et pourtant surtout urbaine -, nous avons déjà dû laver la veste 2 fois. Cela n’a posé aucun problème, elle fonctionne parfaitement et nous n’avons pas constaté de baisse de son imperméabilité, mais c’est quand même dommage de se dire que l’on aura des soucis si on lave cette veste trop souvent.

Aucun souci en revanche concernant l’utilisation de la partie électronique, qui est enfantine. On accède facilement au gros bouton permettant d’allumer/éteindre les lumières, et il est aisé de déconnecter la commande qui intègre la batterie pour la recharger ou laver la veste. On ne sent pas, non plus, les câbles qui passent à droite et à gauche. De ce point de vue là, on a vraiment l’impression d’enfiler une veste tout ce qu’il y a de plus normale.

Les leds sont assez puissantes pour réellement améliorer la visibilité du cycliste de nuit, surtout en mode clignotant. Elles ne remplaceront pas, en revanche, un vrai système d’éclairage digne de ce nom, qui permettra de voir mais, lui aussi, d’être vu. De jour, c’est un plus même si leur apport est clairement moins flagrant. En automne et en hiver, les journées étant courtes, la fonction reste pertinente.

© Transition Vélo

Quant à l’autonomie, elle a l’air excellente. Pour tout dire, après l’avoir chargée à 100%, nous avons roulé plusieurs dizaines d’heures avec les leds en allumage fixe sans avoir besoin de la recharger. Difficile donc de vous glisser de chiffre précis, d’autant plus qu’Intersport n’en fournit pas non plus, mais à raison d’1 à 2 heures d’utilisation quotidienne avec les leds allumées, on peut facilement utiliser la veste une à deux semaines sans la recharger, et peut-être même davantage.

La poche poitrine, très pratique pour garder son téléphone à portée de main. © Transition Vélo

On a beaucoup apprécié la poche poitrine qui permet de protéger son smartphone de la pluie en l’ayant toujours à proximité directe, tout en sentant les vibrations d’un éventuel appel ou des notifications. Les poches latérales offrent également un bon espace de rangement, idem pour la poche arrière, appréciable pour les sorties plus longues du week-end, où l’on emporte avec soi un peu de ravitaillement par exemple.

Idem, les ouvertures zippées sous les bras sont un gros plus pour gérer l’aération pendant l’effort. Quant à l’imperméabilité, elle est au rendez-vous. Que l’on traverse la bruine ou que l’on doive affronter une pluie plus forte, la veste nous aura tenu au sec sans problème.

© Transition Vélo

En cas de forte pluie, le côté déperlant disparaît assez vite mais le tissus, même imbibé, résiste bien. Il n’est sans doute pas parfaitement efficace comme peut l’être la toile cirée d’une parka marine. En effet, on considère qu’un vêtement est parfaitement imperméable à partir de 20 000 mm à l’indice Schmerber.

Dans le cas de notre veste qui affiche 8 000 mm, nous avons roulé avec sous une vraie pluie pendant près de 2 heures sans que l’eau ne transperce, y compris au niveau des coutures. La promesse est donc tenue.

Les poignets peuvent être resserrés pour ne pas gêner les mains et ajuster la taille des manches. © Transition Vélo

Pour finir, signalons la présence de scratchs aux poignets qui permettent d’ajuster le port et l’intérêt de la doublure en mesh qui facilite l’enfilage, et rend le vêtement un peu plus agréable à porter et chaleureux, en conservant sa souplesse. C’est un point important quand on fait du sport, on aime bien conserver une bonne amplitude de mouvements.

Conclusion

Pour

  • Coupe agréable, adaptée à la pratique du vélo
  • Imperméabilité satisfaisante, même par grosse pluie
  • Leds efficaces pour être bien visible dans la pénombre
  • Autonomie de l'éclairage, rechargeable en USB
  • Aérations sous les bras bienvenues
  • Poches imperméables nombreuses et pratiques

Contre

  • Pas de capuche
  • Pas de système de pliage particulier
  • Limite affichée à 5 lavages, ce qui en fait un produit jetable sur le papier

Note

5

De bonne qualité et bien finie, la veste Nakamura Led Commuting Wear tient ses promesses de coupe-vent imperméable et respirant, adapté à la pratique du vélo. Idem côté visibilité, ses leds intégrées assurent d'être vu (et bien vu) sur la route, surtout de nuit. La partie électronique est d'ailleurs correctement intégrée. Seul hic, la veste affiche une limite à 5 lavages sur son étiquette. Même s'il est peut-être possible d'outrepasser cette restriction, cela en fait un produit jetable sur le papier, ce qui nous déplaît. Elle avait pourtant bien des qualités, malgré l'absence de capuche ou de système de pliage efficace. Impossible pour nous de ne pas pénaliser cette limitation dans la notation. Elle aurait, sinon, mérité 2 points de plus.

Qualité de fabrication
7
Utilisation
4

Caractéristiques

  • Prix
    75 €
  • Coupe-vent
    Oui
  • Déperlant
    Oui
  • Imperméabilité
    8000 mm
  • Respirabilité
    8000 g/m²/24 heures
  • Nombre de poches
    3

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.