Test – Tern GSD Gen 3 : le vélo cargo longtail qui fait le maximum

Le Tern GSD Gen 3 est un vélo cargo électrique idéal pour les familles exigeantes. Il combine performance, sécurité et modularité. Un longtail haut de gamme qui ne laisse absolument rien au hasard, aussi confortable que plaisant à rouler.

Tern GSD S10 (2025)

Présentation

Faut-il encore présenter Tern ? La marque s’est faite une spécialité des vélos urbains avec une gamme complète de modèles pliants, compacts et porteurs. Le GSD est son vélo cargo longtail le mieux doté et le plus confortable, qui revient cette année dans une nouvelle version baptisée Gen 3.

Un GSD que nous n’avions pas encore été en mesure de tester, même si nous avions eu l’occasion de rouler sur les précédentes versions lors de courts essais en salons. La faute est réparée puisque la marque nous a confié un GSD 2025 pour quelques semaines, afin que nous l’intégrions à notre quotidien.

Cette nouvelle version du GSD évolue peu, en apparence, mais cache en réalité de nombreux ajustements améliorant le vélo : un empattement un peu plus long pour lui apporter davantage de stabilité, une capacité de charge réhaussée à 210 kg (dont 100 kg sur la plateforme arrière), une compatibilité avec le Smart System de Bosch et l’intégration d’un écran Kiox 300 en couleurs, l’intégration de l’ABS sur le système de freinage, une béquille double plus robuste à verrouillage, etc.

Si bien que ce vélo cargo à roues de 20″ et moteur Bosch Cargo Line, équipé d’une transmission Shimano Deore 10 vitesses, s’impose comme la vision ultime de ce que doit être un excellent vélo cargo chez Tern.

Le GSD Gen 3 est évidemment décliné en plusieurs versions, dont une très prestigieuse à moyeu Rohloff 14 vitesses et courroie Gates. Celle que nous testons sera vraisemblablement la plus populaire. Il s’agit du GSD S10 LX vendu au prix catalogue de 6850 €.

L’une des grandes forces de Tern est aussi d’avoir développé toute une gamme d’accessoires adaptés à la vie des familles à vélo au fil des années. Ce GSD Gen 3 en hérite et permettra à ses propriétaires de piocher dans un catalogue assez riche pour adapter les capacités du vélo à leurs besoins et usages.

Nous avons eu de la chance pour ce test car le GSD S10 LX qui nous a été prêté était très bien équipé, ce qui nous a – aussi – permis de mieux faire connaissance avec certains accessoires de la marque que nous ne connaissions pas. En mettant de côté le sac isotherme ou la petite sacoche Ride Pouch, notre vélo de test disposait de l’assise pour passagers Captain’s Chair (250 €), des repose-pieds escamotables Stow Decks (160 €), des éclairages latéraux et arrières Nite Lite (45 € la paire) ainsi que du Transporteur Rack (165 €).

Confort

En taille unique, le Tern GSD de 3e génération reste un vélo adapté aux cyclistes mesurant entre 150 et 200 cm, pesant jusqu’à 130 kg. Afin de l’adapter à sa morphologie, on retrouve un élément central des vélos Tern : la potence Andros qui permet d’ajuster le positionnement du poste de pilotage et l’inclinaison du guidon en un rien de temps. C’est un système qu’on adore et qui montre là encore l’étendue de ses bienfaits.

La tige de selle double, elle, bénéficie d’un réglage facile en hauteur grâce à deux colliers de serrage rapide. Dommage, il n’y a pas de butée antivol. Ceux qui craindront de se faire dérober la partie haute, avec sa suspension Cane Creek en parallélogramme, passeront par exemple sur des colliers de serrage à vis avec une protection Hexlox.

Quoi qu’il en soit, peu importe le pilote, il ne faut que quelques secondes pour obtenir un GSD prêt à rouler adapté à sa taille et ses préférences. On y adopte volontiers une position de conduite relax, avec le dos assez droit, bénéficiant d’un très bon confort global.

D’une part, les soubresauts sont gommés au niveau des bras par une très bonne fourche Suntour Mobie 34 Cargo. D’autre part, les chocs sont amortis au niveau des fesses et du bas du dos par la suspension Cane Creek. Ajoutez à cela des pneus Schwalbe Pick-Up de 20″ offrant une largeur de 60 mm (soit un volume d’air conséquent), et vous obtenez un vélo très confortable pour son pilote ou ses passagers.

La selle n’est pas en reste, elle qui est conçue par Velo pour Tern, avec un profil neutre mais une largeur d’assise suffisante, et un rembourrage dense qui permet de profiter d’un amorti agréable au niveau des ischions même lors de longues sorties.

Le cintre se termine, lui, par de bonnes grosses poignées ergonomiques signées Ergon. En caoutchouc, elles offrent un excellent grip et permettent de conserver le contrôle de sa trajectoire en toutes circonstances. Comme sur les précédents GSD, la potence bénéficie d’une charnière de pliage. Elle permet de baisse le guidon sur le côté pour limiter l’encombrement du vélo en hauteur. Cela facilite notamment son stockage, mais aussi son transport dans un grand break par exemple.

Le cadre identitaire du GSD, aux tubes doublés, propose une hauteur d’enjambement de 51 cm. Ce n’est pas ce qui se fait de plus bas mais cela facilite grandement la mise en selle, y compris lorsque l’on a du monde à l’arrière ou que l’on porte une jupe ou un pantalon serré. Notons qu’il est possible de stocker le vélo à la verticale pour limiter son empreinte au sol lorsqu’il est rangé.

La robustesse de l’ensemble saute aux yeux, de l’extrémité du porte-bagages renforcé à celle du rack avant solidement ancré sur le tube de direction. Le cadre en aluminium inspire pleinement confiance, avec un niveau de finition élevé. Tout cela participe évidemment à la sécurité du pilote et de ses passagers, avec une homologation DIN 79010 (la norme allemande la plus avancée en matière de tests de résistance des vélos cargos) et des tests réalisés selon les procédures exigeantes de l’EFBE et son Tri-Test.

Tern parvient donc à livrer un GSD de 3e génération extrêmement rassurant d’un point de vue sécuritaire, très confortable à rouler, avec un style et des fonctionnalités bien à lui.

Performances

Les ajustements apportés par Tern à son GSD de 3e génération ont des répercussions bénéfiques du côté du comportement du vélo. Avec son empattement légèrement allongé, le vélo gagne en stabilité, bien aidé également par un centre de gravité maintenu très bas. Les petites roues de 20″ sont là pour offrir de l’agilité à l’ensemble tout en permettant de conserver un vélo aux capacités très étendues mesurant moins de 190 cm d’un bout à l’autre.

Il faut également noter que par rapport au Quick Haul Long de la marque, que nous avions pu tester sur plusieurs semaines, le fait de profiter d’une fourche suspendue n’a pas qu’une incidence sur le confort. Cette dernière, présente sur le GSD, a également pour effet de stabiliser le vélo lancé. Il n’y a qu’à bloquer le fonctionnement de cette Suntour Mobie 34 pour se rendre compte de la différence.

A vide, sans accessoire, le GSD de 2025 est un vélo dont le poids est de 37,5 kg. Entièrement équipé, il pèse une dizaine de kilos de plus. Et puisqu’il peut transporter jusqu’à 210 kg au total sur ses roues (des jantes Atlas renforcées), il lui faut forcément un moteur au diapason.

Sans surprise, Tern l’équipe du Bosch Cargo Line, un bloc pédalier que l’on connaît par cœur et qui va à merveille à ce vélo. Il délivre un couple pouvant atteindre 85 Nm et délivre jusqu’à 400 % de la puissance mise par le cycliste dans les pédales. C’est un moteur qui offre un pédalage naturel et qui jouit d’une bonne réactivité. Ce qui fait que même lorsque l’on est chargé de matériel ou de passagers, on se tire sans mal des difficultés de parcours comme les démarrages en côte.

L’écosystème de Bosch est le plus complet sur le marché concernant les modes d’assistance. On pourra en sélectionner 4 dans la liste proposée, le vélo étant configuré de base pour offrir les modes Eco, Tour, Auto et Cargo. Chacun de ces modes pourra, de plus, être configuré selon ses préférences à travers l’application. Idéal pour obtenir un vélo dont l’assistance électrique répond exactement comme on le souhaite.

Sans surprise, l’agrément du moteur est limité dans les premiers modes d’assistance. Ils conviendront surtout lorsque l’on évolue seul sur le vélo, sans rencontrer de grosses difficultés. Dès que le dénivelé pointera le bout de son nez, ou que l’on chargera la plateforme arrière comme un mulet, on alternera plus volontiers entre les mode Auto et Cargo. Au quotidien et pour les balades, un mode Auto bien configuré sera certainement celui dans lequel on restera le plus souvent. Le mode Cargo permettra, lui, de profiter de toute la fougue du moteur, au prix d’un consommation d’énergie supérieure.

Sur cette version S10 LX, Tern fait le choix de doter son GSD d’une transmission à chaîne, avec un dérailleur Shimano Deore à 10 vitesses. Un modèle robuste, fiable et performant, tiré de la gamme VTT de l’équipementier. Rien à signaler de ce côté là, les changements de vitesses sont suffisamment précis et réactifs pour l’usage que l’on fait du vélo, tandis que la polyvalence de la transmission, dopée par l’assistance électrique, permet d’envisager tous ses trajets au quotidien sans le moindre souci. Pour info, le vélo est équipé d’une cassette Shimano 10-42 dents.

Le freinage est une partie particulièrement soignée sur cette version du Tern GSD Gen 3. En effet, le vélo est équipé de freins hydrauliques Magura MT-C à 4 pistons, dont les étriers viennent mordre des disques de 203 mm de diamètre à l’avant comme à l’arrière. Il s’agit de freins vraiment très performants qui n’ont aucun mal à ralentir ou stopper le vélo, même dans de grandes descentes, même lorsqu’il est particulièrement chargé.

Ils ont l’avantage d’être couplé à l’ABS de Bosch sur la roue avant. Cela veut dire que même sur de gros freinages d’urgence très appuyés, on a l’assurance de ne pas perdre l’avant sur un dérapage et de rester en contrôle de la trajectoire du vélo. Cela fonctionne très bien sur les graviers, et cela jouera également pleinement son rôle sous la pluie ou sur les tapis de feuilles glissants à l’automne. C’est un organe de sécurité supplémentaire rassurant, encore à ce jour réservé à des vélos haut de gamme -voire très haut de gamme – comme ce Tern GSD.

Au global, on a entre les mains un vélo très sécurisant, performant et agréable à manœuvrer. Que l’on soit seul, à deux ou à trois sur le vélo, on profite pleinement de ses trajets, avec un vélo très maniable, stable, puissant et confortable. Un vélo qui donne le sourire chaque fois qu’on l’utilise. Pour un vélo de type utilitaire ce n’est pas forcément gagné, mais c’est le cas ici.

Equipement

Tern équipe son GSD Gen 3 d’un écran couleur Kiox 300 de 2″, agrémenté d’une commande Led Remote installée sur la gauche du cintre. Un combo toujours agréable à utiliser, sachant que l’écran amovible peut faire office de clé pour la fonction eBike Lock. La Led Remote permet, elle, de naviguer entre les menus, de changer de mode d’assistance, d’activer le mode marche ou l’éclairage, et ce sans la moindre difficulté.

Le vélo est bien sûr utilisable sans l’écran si on le souhaite, on pourra alors se fier à la couleur des diodes de la Led Remote pour connaître son mode d’assistance et savoir combien de batterie il nous reste en comptant le nombre de diodes allumées (5 au total).

Le tout est compatible avec le système intelligent de Bosch et tout se paramètre via l’excellente application eBike Flow. On y retrouve la fiche d’identité de son vélo, on peut y suivre son entretien, y gérer la fonction eBike Lock et y choisir et personnaliser les modes d’assistance dont on veut profiter.

Bon point, Tern équipe le GSD S10 LX d’un ConnectModule. Il offre la connectivité GPS au vélo et permet de bénéficier de 12 mois gratuits à l’application Flow+. Cette version payante permet, notamment, d’accéder à la fonction eBike Alarm. Le vélo est géolocalisé pour lutter contre le vol, envoie des notifications s’il est touché et émet des signaux d’alarme pour dissuader les voleurs.

Sur la partie cycle, les équipements ne sont pas en reste. La transmission est entièrement carénée pour éviter les projections et tout risque d’y toucher, y compris pour les jambes des passagers. Le garde-boue arrière est associé à des pare-jupes rigides qui, là encore, sont nécessaires en termes de sécurité tout en gardant chargement et passagers au propre sous la pluie. Ils éviteront, en effet, les projections latérales et éviteront qu’un morceau de tissus ou quoi que ce soit d’autre ne vienne se coincer dans les rayons de la roue.

A l’avant, le garde-boue enveloppant en alu est d’excellente facture, associé à une large bavette très efficace. Une roue avant sur laquelle on bénéficie d’un antivol de cadre (bloque roue), dont la clé prisonnière est la même que celle qui permet de déverrouiller la batterie. Très pratique.

La béquille n’est pas en reste. Double, elle est très robuste et dotée d’extensions latérales pour améliorer la stabilité lors de la mise en charge. Il suffit de laisser ses enfants monter « à bord » en se tenant à côté du vélo (au cas où) pour constater que cette béquille stabilise vraiment très bien le vélo. Point sécuritaire supplémentaire, cette béquille bénéficie d’un système de verrouillage (déverrouillable avec une gâchette au guidon lorsque l’on est prêt à partir).

Trois œillets de fixation sont toujours présents sur le tube supérieur. Ils permettent de venir fixer un accessoire (typiquement, le support d’un antivol). Quant à l’éclairage, il est qualitatif avec un phare avant deux positions (croisement/route) très puissant (700 lumens), et un feu arrière doté de la fonction « feu stop », à intensité variable au freinage.

Nouveauté de cette Gen 3, le GSD voit apparaître un petit port USB-C sur la base de son cadre. Il est alimenté par la batterie du vélo et peut avoir de multiples utilités, comme permettre le chargement de son téléphone ou de celui de son passager, alimenter une petite enceinte voire même une guirlande lumineuse. Eh pourquoi pas.

Viennent ensuite les accessoires dont notre vélo de test était équipé. Le rack avant offre une surface de chargement très confortable (30 x 40 cm) et une limite de poids de 20 kg qui en fait un vrai allié. Il sera utile pour installer une caisse de transport, un panier pour un petit chien, etc.

Nous avions nous droit au sac Tern isotherme, d’un grand volume, idéal pour les pic-nic à la belle saison (ou simplement garder le goûter au frais lorsque l’on va au parc). La petite Rider Pouch montée dessus à l’avant permet de vider ses poches avant d’enfourcher le vélo, ou d’accueillir une petite gourde par exemple.

Quant aux passagers, ils étaient assis sur la Captain’s Chair, une assise à dossier idéale lorsque les enfants sont assez grands. Elle accueille sans mal un adulte et jusqu’à deux enfants, avec des coussins rembourrés et des barres latérales de sécurité. C’est pratique et confortable. Bref, cette assise est excellente.

Nous avons également eu droit aux repose-pieds escamotables Stow Decks, qu’un petit loquet permet de maintenir en différentes positions d’inclinaison. On peut donc les relever aisément lorsque l’on roule à vide, et les pieds de deux enfants y trouvent facilement leur place. Mieux, ces repose-pieds serviront de base de maintien supplémentaire à d’éventuelles grosses sacoches de course.

Enfin, terminons en glissant un mot sur les Nitelite. Ce sont de petits éclairages de sécurité USB qui viennent se fixer à l’extrémité des tubes, ici installés sur ceux de la Captain’s Chair. On « clique » dessus pour les allumer, soit en mode continu, soit en mode clignotant (attention à la législation).

C’est très efficace pour renforcer la visibilité du vélo et offre aux autres usagers de la route des repères visuels pour mieux situer le vélo dans l’espace, notamment en largeur. Un gage de sécurité supplémentaire qui ne demande que quelques manipulations pour les dévisser et les charger. Dommage, ces petits éclairages se chargent en micro-USB et non en USB-C.

Notons enfin que le GSD pourra affronter bien des situations et convenir à de multiples usages grâce à tous les accessoires proposés par Tern. On pense au transport d’animaux, à l’arrière comme à l’avant, aux énormes sacoches de courses, à la protection contre le soleil ou la pluie pour les enfants, etc.

Autonomie et charge

Le GSD a l’avantage, parmi les vélos de Tern, de proposer deux emplacements de batterie derrière la tige de selle, et donc d’être compatible avec l’option Dual Battery des systèmes Bosch. De base, cette version S10 LX est livrée avec une seule batterie, au format PowerPack, de 545 Wh de capacité.

Elle est évidemment protégée par une serrure à clé – identique à celle de l’antivol de cadre – et propose un format assez compact (33 cm de long) intégrant une poignée. Pesant 3 kg, elle reste assez pratique au quotidien, trouvant sa place dans un sac à dos sans mal, et étant assez aisée à transporter avec soi.

Elle peut être chargée en restant dans son emplacement sur le vélo (grâce à un port de charge intégré au tube supérieur) ou à distance de celui-ci. Le vélo est fourni avec un chargeur rapide 4 A qui permet de passer de 0 à 100 % de charge en 5h environ. Bon point, on peut gagner 50 % de capacité en 1h40.

Mais alors, combien de kilomètres permet-elle de parcourir sur ce gros vélo cargo équipé d’un moteur puissant. Comme toujours, rappelons que l’autonomie des vélos électriques est dépendante d’un grand nombre de facteurs : poids et forme du pilote, conditions météo (température, vent…), topographie de la région, modes d’assistance sélectionnés, charge du vélo, etc.

Sur un premier cycle de charge, en restant exclusivement sur le mode d’assistance le plus élevé (Cargo) et en roulant à peu près la moitié du temps chargé d’un ou deux enfants, j’ai été en mesure de parcourir environ 48 km avec ce Tern GSD 2025. Pour info, je pèse 85 kg et le test a été réalisé en fin de printemps sous de fortes chaleurs. Sur un second cycle de charge lors duquel j’ai davantage roulé seul et alterné entre les modes Tour et Auto, j’ai pu m’approcher des 56 km.

Cela donne une idée du rayon d’action du vélo équipé de cette seule batterie, tout en sachant que l’on pourra opter pour des PowerPack Bosch de plus grande capacité, voire même doubler sa batterie pour atteindre des autonomies bien meilleures. Chacun pourra donc adapter les capacités du vélo de ce point de vue là à ses besoins, même si on sait bien que l’achat de batteries supplémentaires représente un coût non négligeable (comptez 600 à 800 € pour une seconde PowerPack de 545 Wh).

Notons enfin que le système eBike du vélo est certifié UL 2849, comme le prévoit là encore la norme DIN 79010. Cela garantit une conception et une protection vérifiée contre les risques d’incendie.