Pamela Bikes : quand le BMX rencontre le vélo cargo
La marque française Pamela Bikes propose de petits vélos électriques pas comme les autres. Leur truc à eux ? Une iconographie ultra tendance, inspirée de la pop culture et du streetwear. Pour mieux attirer un public jeune, en quête de vélos cools.
En bref :
- Les vélos Pamela, c’est un peu les vélos électriques pour ceux qui « ont la ref ». Inspirés du BMX et de la pop culture des années 80/90, ils n’ont pas qu’une style bien à eux.
- Avec leur selle allongée « biplace » et leurs pegs pour accueillir sporadiquement un passager, ces petits vélos compacts à roue 20″ peuvent aussi se muer en vélos utilitaires de temps à autres.
- Pensés en France, fabriqués au Portugal, ils sont vendus 1999 €.
Si on vous parle d’un vélo à assistance électrique à cadre aluminium, moteur roue arrière 60 Nm, batterie amovible 522 Wh, freins à disque hydrauliques Tektro et pneus 20″, en taille unique devant convenir aux cyclistes de 160 à 190 cm… Vous vous dites certainement : « Ok, un VAE urbain compact comme il en existe des tas sur le marché, bon courage pour se démarquer ».

Mais en voyant un vélo Pamela, vous comprendrez instantanément comment cette marque française – qui imagine ses vélos entre Paris et Biarritz – attire l’attention. Avec des modèles au style unique, frais, surfant à 200 % sur la pop culture, inspirés des années 80/90 et des BMX cultes des Goonies à Stranger Things.
Un petit vélo pour deux
Sauf que ses petits vélos électriques sont pensés pour être « cargos » : ils peuvent transporter jusqu’à 150 kg, sont équipés d’un panier à l’avant pour transporter son sac à dos ou son skateboard (10 kg), et d’une selle allongée ainsi que de pegs pour transporter un pote de temps à autres.

Sur Transition Vélo, on aime pédaler et on est vraiment pas fans des vélos dont la hauteur de selle ne peut pas se régler. C’est donc un peu circonspects que nous avons regardé les vélos Pamela la première fois, avant de nous rendre compte que malgré son design « biplace » allongé, la selle de ces derniers se règle bien sur six positions pour adapter le vélo à la morphologie du pilote. Une selle allongé qui empêche donc l’installation d’un porte-bagage sur ce petit vélo, mais le panier avant est là pour compenser.


Précisons qu’il s’agit de vélos monovitesse qui vont augmenter leur polyvalence grâce à l’apport de l’assistance électrique réglable sur 3 niveaux, offrant une autonomie maximale de 70 km. La commande moteur est simplissime, sans écran, mais un port USB-C permet de brancher (et charger) son téléphone en roulant, en se servant d’un GPS vélo par exemple.
Conçus à Biarritz, fabriqués au Portugal
Les vélos Pamela sont imaginés en France mais fabriqués et assemblés au Portugal. Ils répondent à toutes les homologations de mise sur le marché (moteur 250 W, limite de l’assistance à 25 km/h…) et sont garantis 2 ans.


Têtes de chats, inscriptions japonaises, couleurs pastel, ces vélos surfent sur une iconographie ultra tendance inspirée de la culture manga et des codes du streetwear. Pas étonnant que la marque ait misé sur une exposition dans certains lieux branchés incontournables du genre pour se faire connaître, comme l’enseigne Citadium.
Cela doit faire un an que ces vélos sont sortis et nous n’en avons pas croisé beaucoup dans les rues parisiennes, mais nous sommes récemment retombés dessus et cela nous a donné envie de mettre un petit coup de projecteur sur ces vélos vendus 1999 € (payables en 4 fois sans frais) qui ont, selon nous, le potentiel de rendre le vélo désirables auprès d’une certaine jeunesse, en manque de vélos cool pour les véhiculer au quotidien. Ce serait quand même dommage qu’ils terminent sur une trottinette électrique sans la moindre personnalité, non ?

Trois déclinaisons sont actuellement au catalogue : le C17 bi-ton plus minimaliste, le C18 plus chatoyant avec ses pneus bicolores et le C18 Custom Bulma, avec panier rose, pneus violets et poignées vertes (livré sans Capsule Corp.).
- Publié le 17 février 2025