Vélos électriques

Angell Mobility pourrait finalement ne pas fermer

Après des mois de silence, Angell Mobility communique sur un potentiel rachat par un industriel dont le nom n’est pas communiqué. De quoi donner un peu d’espoirs aux 7500 clients de la marque de vélos électriques connectés.

En bref :

Angell Mobility a envoyé un email à ses malheureux clients, commençant par s’excuser.

L’entreprise mentionne un repreneur potentiel qui pourrait être connu en juillet prochain.

Angell invite ses clients à se déclarer comme créanciers de la société.

C’est sur LinkedIn, via un post d’Antoine Taillefer, que nous apprenons que les clients d’Angell ont reçu un mail de la part de l’entreprise. Un mail dans lequel Angell s’excuse, mais annonce surtout une évolution positive de sa situation.

Dans ce courrier, l’entreprise annonce des discussions avec un potentiel repreneur. Un repreneur dont on ne sait pas grand-chose pour le moment, si ce n’est qu’il s’agit « d’un industriel du secteur de la mobilité ». On ne sait pas non plus ce qui est amené à être repris ou pas dans ce processus. Le communiqué avance qu’une « audience décisive » est prévue au tribunal de Commerce en juillet 2025.

Enfin, le message annonce aux clients qu’ils pourront se déclarer officiellement créanciers de l’entreprise. Un passage obligatoire, mais à l’issue parfaitement incertaine, les clients étant les derniers à être remboursés sur la longue liste des créanciers dont font partie l’État, les banques, les salariés et les fournisseurs.

Une histoire compliquée

Une reprise d’Angell Mobility semble, quoi qu’il en soit, un risque certain tant l’entreprise a connu de difficultés durant sa courte existence. De premiers avis franchement peu engageants sur un vélo promis comme très innovant, des choix techniques discutables et pour finir un rappel massif pour un risque de casse de cadre, Angell Mobility ne vogue pas sur un long fleuve tranquille.

Cela faisait plus de 3 mois qu’aucune information quant à l’avenir d’Angell Mobility n’avait filtré. De longs mois de silence qui ont fait suite à l’annonce de la mise ne liquidation judiciaire de la société, puis aux attaques envers le partenaire industriel Seb. Depuis, la société de Marc Simoncini n’avait plus fait parler d’elle.