Vélos pliants électriques Publié le 18 juin 2025

Test – O2feel Jim : un premier vélo pliant électrique ambitieux, compact et malin

Premier vélo pliant d’O2feel, le JIM mise sur la compacité et la simplicité en vue d’un usage purement urbain. Un modèle plaisant, globalement bien pensé, qui allie dynamisme et versatilité au quotidien.

Pour

  • Compact, bien fini, look réussi.
  • Pilotage dynamique, excellente maniabilité.
  • Confort global très correct.
  • Pliage aisé et fonction trolley intégrée.
  • Moteur à 2 vitesses automatique efficace.
  • Batterie USB-C très pratique, garantie 4 ans.
  • Excellents freins.
  • Équipement complet.

Contre

  • Autonomie limitée.
  • Commande moteur et application minimalistes.
  • Pas de poignée intégrée pour le porter (accessoire Carry conseillé).
8

O2feel réussit son entrée sur le marché du vélo pliant électrique avec le JIM, un modèle assez compact, bien conçu et agréable à conduire. Adapté aux trajets urbains, il séduit par sa simplicité, son look et ses finitions. Malgré une autonomie modeste et un prix assez élevé, il s’impose comme un choix malin pour les citadins et les nomades à la recherche d’un vélo pratique et stylé.

Présentation

Cela fait plus de 15 ans que la société française O2feel conçoit des vélos à assistance électrique, domaine dans lequel elle a acquis un certain savoir-faire. Pourtant, le JIM est pour elle une innovation : c’est son premier vélo pliant.

Le segment du pliant est loin d’être le plus développé sur le marché du vélo, et plus encore du vélo à assistance électrique. Mais les évolutions technologiques (moteurs plus petits, intelligents, moins consommateurs d’énergie, etc.) ouvrent de nouvelles possibilités aux fabricants qui sont de plus en plus nombreux à s’y mettre.

Il faut dire que le vélo pliant répond à bien des contraintes de nos sociétés modernes, notamment en zone urbaine. Stockage sécurisé, intermodalité dans les transports, lutte contre le vol… le vélo pliant peut être une réponse à ces problématiques et a énormément de potentiel.

C’est donc là qu’intervient le JIM, un vélo pliant très compact à roues de 16″ (comme les Brompton), équipé d’un moteur deux vitesses à l’arrière alimenté par une petite batterie qui s’intègre au cadre (pas comme les Brompton). Un petit vélo également tout équipé pour répondre aux besoins des cyclistes du quotidien (de la béquille aux éclairages, en passant par les garde-boues).

Ce vélo, il n’est pour le moment proposé qu’en une seule et unique configuration, le JIM 6. Il est vendu 2999 €, un tarif qui est en train de s’imposer comme le niveau de base des vélos pliants électriques de marque.

C’est, en effet, à ce prix qu’est vendu l’Eovolt Afternoon Pro équipé d’un moteur similaire (en roues de 20″), un Vello Bike+ Gears ou encore un Ahooga Max (également en 20″). En 16″, il y a évidemment les incontournable Brompton, dont le représentant électrique le moins cher est le C Line qui démarre autour des 3450 € (avec moteur avant et format de batterie contraignant). C’est donc assez cher, mais ce positionnement tarifaire du JIM est plutôt en phase avec le marché.

Sachez également que ce JIM d’O2feel peut être agrémenté de quelques accessoires. Le plus intéressant d’entre eux (que nous n’avons malheureusement pas pu essayer) est certainement le JIM Carry. Non content d’être passé à une lettre d’être l’un des acteurs comiques les plus talentueux de sa génération, cet accessoire permet de porter facilement le vélo lorsqu’il est plié. Avec ses sangles velcro, il se fixe rapidement sur le cadre et s’avèrera indispensable si on porte souvent le vélo au quotidien.

O2feel vend également le JIM Cover, une housse aux dimensions parfaitement adaptées au vélo, qui séduira ceux qui prendront souvent le train avec leur vélo pliant. Un tapis absorbant permettant de stocker son vélo sans tâcher son sol est également proposé, ainsi qu’un support Klickfix pouvant être monté sur le tube de direction à l’avant du vélo. Pratique pour agrémenter son vélo d’une petite sacoche.

Confort

Comme tous les pliants, le JIM est un vélo proposé en taille de cadre unique devant convenir aux cyclistes mesurant entre 160 et 195 cm. Le vélo est vraiment très petit, mais mes 185 cm s’y sentent plutôt bien.

On apprécie particulièrement le coup de crayon qui a donné naissance à ce vélo, dont les lignes sont à la fois efficaces et modernes. C’est très réussi compte tenu des contraintes qui pèsent sur la conception d’un vélo qui doit se replier dans le minimum d’espace possible. Signalons que tout est en aluminium.

En termes de cadre et de géométrie, deux points interrogent les fanas de vélos que nous sommes. La première, c’est l’angle de selle assez marqué qui vient déporter le poids du cycliste sur l’arrière. On y est assis très proche de l’axe de la roue arrière et nous avions hâte de voir comment cela joue sur le pilotage.

Le deuxième point est le positionnement de la charnière sur le tube horizontal, très en avant, quasi au niveau de la potence. C’est un point où beaucoup de contraintes pèse sur la géométrie des vélos et il faut donc au JIM une charnière très solide.

Durant notre test, nous n’avons pas été en mesure de percevoir de potentielle fragilité. Tout juste ressentons nous un peu de flex sur la tige de selle au passage des dos d’âne. Ca apporte un petit surplus de confort, mais cela explique aussi peut-être pourquoi ce JIM d’O2feel a une limite de poids de 100 kg pour son pilote.

En tout cas, tout le monde y trouvera une position confortable. En effet, outre le réglage de la hauteur de selle sans outil (avec une tige de selle en deux parties, sans butée antivol), on bénéficie d’un réglage de la hauteur et de l’inclinaison de la potence à l’aide d’un collier à serrage rapide et d’un levier. Partager le vélo est vraiment un jeu d’enfant et en quelques secondes, on a un JIM adapté à sa morphologie. Excellent point.

De part sa philosophie urbaine et compte tenu de ses choix en termes de géométrie et de transmission, ce petit vélo pliant invite à adopter une position très confortable, avec le dos relativement droit.

On y est confortablement assis sur une selle de marque Selle Royal au rembourrage efficace et au profil plutôt mixte, avec des points de contacts très honnêtes : des poignées ergonomiques de chez Herrmans et des pédales pliantes Union. Ces dernières manquent un peu de grip à notre goût et ont une surface d’appuie limitée, mais c’est du grand classique dans le monde des vélos pliants et libre à chacun d’en changer.

Le poste de pilotage est en tout cas assez épuré et l’expérience globale offerte par le vélo est relativement simple. Le vélo va à l’essentiel et c’est plutôt une bonne chose.

Reste le domaine des pneumatiques dont va grandement dépendre le confort offert par un petit vélo de ce genre sans suspension. A ce niveau là, O2feel fait le choix d’une première monte en Road Cruiser de chez Schwalbe, en 1,75″ de section (47 mm). C’est un choix qui nous paraît être très pertinent dans une recherche de compromis entre filtration, rendement et poids. En effet, c’est un vélo dont on ne veut pas trop grever le poids, dont il faut assurer le rendement pour ne pas pénaliser l’autonomie, et ce sans sacrifier le confort du pilote.

Ces pneus sont donc à leur place, et leur gomme Green Compound est produite exclusivement à base de matières renouvelables et recyclées. Leur comportement sur le terrain est vraiment très bon. On retrouve d’excellentes sensation de pilotage et d’accroche, ce qui participe aussi au sentiment de sécurité que l’on a sur le vélo (grip et freinage).

Mais un vélo pliant, c’est aussi un vélo qui doit être facile à plier, pratique à ranger, simple à transporter. C’est même là que les plus grosses différences avec la concurrence peuvent se faire. Le premier avantage du JIM, c’est que O2feel a fait le choix de roues de 16″, ce qui doit améliorer son encombrement en mode plié.

Au plus petit, il mesure 86 cm de long pour 70 cm de haut et seulement 47 cm de large. Un Brompton électrique se contente de 64 x 58 x 27 cm, mais il impose en contrepartie de trimballer la batterie et sa sacoche à part. C’est un choix de design dont découle la manière dont on va utiliser son vélo. Pouvoir garder la batterie au centre du cadre est quand même un avantage non négligeable. Au final, les dimensions du JIM rejoignent peu ou prou celles des pliants électriques à roues de 20″.

Vient ensuite la cinématique de pliage. Pas de révolution ici, O2feel reprend un fonctionnement bien connu des amateurs de vélos pliants : 5 étapes et moins de 30 secondes suffisent (avec le coup de main). On déverrouille la roue arrière que l’on vient passer sous le vélo qui repose alors sur les roulettes du trolley, on ouvre la charnière pour faire passer la roue avant sur le côté (elle se verrouille au vélo avec un aimant), on abaisse la tige de selle pour verrouiller le tout et il ne reste plus qu’à replier la potence et plier les pédales.

Le vélo est alors pratique à pousser, à ranger dans le coffre de sa voiture, à loger dans un petit coin dans le RER, sous le bureau, à côté de soi au restaurant, etc. Le JIM rend la vie des cyclistes plus facile : objectif rempli.

Il n’y a qu’un cas de figure où il manque quelque chose : lorsqu’il faut le porter alors qu’il est replié sur lui-même. On aurait aimé y trouver une poignée intégrée quelque part, ou des éléments plus pratiques pour l’attraper. C’est la raison pour laquelle on invitera ses futurs acquéreurs à ne pas faire l’économie de la sangle de portage Carry. Un petit accessoire qui promet d’être bien pratique.

Performances

Pour propulser son vélo, O2feel a fait le choix de l’équiper d’un moteur arrière Bafang H700, de la gamme Dual Speed. Un moteur que l’on a déjà croisé sur l’Eovolt Afternoon Pro et qui nous avait donné entière satisfaction. Il était néanmoins configuré avec un couple maximal de 45 Nm, contre 35 Nm ici. Mais le JIM est un vélo plus léger que son concurrent puisque nous l’avons pesé à 20 kg avec sa batterie (contre 22,5 kg pour l’Eovolt).

Pas de surprise, on valide le choix d’O2feel car ce moteur permet d’avoir un petit vélo très simple et agréable à rouler. Certes, la puissance du moteur est limitée mais pour un petit vélo urbain de ce genre, c’est suffisant dans 90 % des situations. Il n’y a que les habitants des zones/villes vraiment vallonées qui regarderont ailleurs. Car oui, les grosses cotes mettent tout de même en difficulté le système. A 8% de moyenne sur plusieurs centaines de mètres, on grimpe autour des 15-17 km/h. On prend donc un peu plus son temps, mais ça monte.

Avec cette solution, O2feel peut simplifier la conception de son vélo en se passant de dérailleur. Le JIM ne peut donc pas dérailler et sa chaîne travaille toujours dans l’axe, ce qui garantit une meilleure longévité. Quant à l’utilisateur, il bénéficie d’une expérience sans prise de tête sur les vitesses, puisque le moteur se charge seul de changer de rapport dès que l’on commence à prendre de la vitesse (il rétrograde automatiquement lorsque l’on ralentit et que l’on arrête de pédaler).

C’est un système qui fonctionne très bien en ville, où l’on multiplie les démarrages. En effet, on profite d’un petit développement idéal pour s’élancer rapidement avec l’aide du moteur (y compris en côte), et dès que l’on arrive autour des 12 km/h le système passe sur la seconde vitesse pour allonger davantage et ainsi limiter la cadence de pédalage afin de rester dans une zone très confortable. Il n’y a qu’en descente, autour des 30 km/h, que l’on arrêtera d’accompagner le vélo pour ne pas pédaler comme un dératé.

Cela donne également un vélo très vif lors des relances qui sont très nombreuses en ville lorsque le trafic est dense. Un terrain de jeu idéal pour ce petit vélo qui se faufile vraiment partout, avec un empattement très court et une direction très dynamique.

Nous n’avions aucun doute quant à la vivacité du pilotage sur ce modèle compte tenu de ses caractéristiques, mais nous avions déjà plus d’a priori concernant sa stabilité. Forcément, ce n’est pas le vélo sur lequel on sera le plus à l’aise pour rouler sans les mains, mais il n’y a vraiment pas de point d’alerte particulier. Il faut rester attentif à sa direction et tout se passe à merveille.

D’autant plus que le poids du pilote est pas mal déporté sur l’arrière par la géométrie du vélo, ce qui a pour effet d’alléger l’avant et d’affirmer l’excellent dynamisme du vélo. Il a le mérite de rendre les petits trajets du quotidien assez funs.

Le moteur fonctionne sur cinq niveaux d’assistance. Les deux premiers modes offrent une assistance très douce mais tout de même perceptible, qui aident au démarrage et facilitent les déplacements sur le plat. Le mode 3, pile au milieu, offre un compromis intéressant entre économie de batterie et aisance de pédalage. Il faut tout de même s’investir un peu mais c’est un mode très agréable tant qu’il n’y a pas de grosses difficultés sur le parcours.

Bien entendu, les deux modes les plus puissants sont ceux dans lesquels le JIM devient le plus dynamique et facile à manœuvrer. On évolue sans transpirer en atteignant très rapidement les 25 km/h, on profite d’accélérations vraiment vives et le moteur permet d’attaquer les montées plus sereinement.

Le freinage est également une très grande satisfaction sur ce JIM équipé de freins à disque hydrauliques Shimano MT410. Des étriers à 2 pistons venant mordre des disques de 160 mm avec des plaquettes en résine, qui permettent de profiter d’un niveau de freinage vraiment très bon par tout temps. Les ralentissements se gèrent tout en finesse et les arrêts d’urgence ne posent pas de souci, ce qui est toujours rassurant.

Equipement

O2feel joue la sobriété en ce qui concerne le poste de pilotage. La commande moteur est minimaliste, avec ses leds indiquant approximativement le niveau de charge (précisé en % sur l’écran de la batterie) et le niveau d’assistance sélectionné. Elle permet de gérer l’éclairage et d’activer le mode marche, mais est dénuée d’écran pour afficher la vitesse instantanée, la distance parcourue, l’heure, etc.

C’est un parti pris que les amateurs de simplicité loueront, mais il est vrai que sur un petit vélo aussi moderne et techno, on s’attendait peut-être à davantage. Le tout est tout de même complété par une compatibilité avec l’application O2feel. Cette dernière reste assez sommaire, surtout utile pour enregistrer son vélo, activer sa garantie et disposer de son « passeport digital ». On peut également y suivre les principales étapes d’entretien à suivre.

Pour tout ce qui est navigation GPS, compteur, données, etc., il faudra en passer par d’autres applications et investir dans un support smartphone pour guidon. Non, le JIM n’intègre aucune fixation de base, telles que Quad Lock ou SP Connect par exemple.

Sur la partie cycle, l’équipement de ce JIM nous a convaincu. La petite béquille joue parfaitement son rôle, les garde-boues protègent bien (avec une bavette efficace à l’avant) et les quatre roulettes intégrées du mode trolley permettent de pousser sans mal le vélo par la selle lorsqu’il est plié. Un petit carter autour du pédalier est là pour protéger les bas de pantalons.

Il faut savoir qu’il n’y a pas d’œillet de fixation sur le cadre du JIM, et donc pas de possibilité de venir fixer un accessoire. Cela gênerait potentiellement le pliage, certes, mais c’est à noter. On trouve tout de même deux points d’ancrage dans le tube de direction, pensés pour venir fixer une attache Klickfix et ainsi supporter une sacoche amovible. Pas suffisant pour transformer ce JIM en vélo porteur, mais pratique pour transporter quelques affaires le temps d’un déplacement.

Enfin, concernant l’éclairage, il nous faut vous avouer que nous n’avons pas pu mettre à profit le petit éclairage avant, monté sur le haut de la fourche. En effet, son câble avait été malencontreusement arraché avant que nous prenions possession de ce modèle de test. Tant pis, on vous signale juste qu’il s’agit d’un phare Ultramini de la marque LightSKIN au format vraiment rikiki (seulement 25 grammes), pour une puissance nominale de 150 lux. Positionné très bas, il doit logiquement plutôt bien éclairer la route à venir mais sera sans doute limité dès que l’éclairage public disparaîtra.

A l’arrière, on retrouve un feu bien intégré au garde-boues, par nature très bas, mais doué d’une fonction « feu stop ». Il détecte le freinage et amplifie son intensité lumineuse pour signaler aux autres le ralentissement. C’est un gage de sécurité supplémentaire.

Autonomie et charge

Dès l’annonce du JIM, O2feel a mis l’autonomie et la praticité de la batterie au centre des enjeux. A raison ! On ne le dira jamais assez, un vélo électrique dont la batterie se transforme en boulet au quotidien, ce n’est vraiment pas plaisant.

Or, O2feel a une certaine expérience dans le domaine des batteries. Ce sont ses ingénieurs qui les développent depuis longtemps et ils mettent un point d’orgue à utiliser des technologies récentes et éprouvées. Cela permet à l’entreprise de se démarquer en offrant 4 ans de garantie (ou 40 000 km) sur les batteries de ses vélos, ce qui est assez unique sur le marché. Batteries qui sont, de surcroît, réparées et recyclées en interne.

Bref, tout ça pour dire que le JIM arrive avec une solution très intéressante côté batterie. Compacte, amovible, pouvant servir de powerbank (pour alimenter un ordinateur ou un smartphone, par exemple), elle est l’une des toutes premières du marché à se charger en USB-C. Double intérêt : on évite de multiplier les chargeurs inutilement (la planète dit merci) et on peut trouver un chargeur compatible à peu près n’importe où.

Mais alors, quelle capacité pour quelle autonomie ? O2feel parle de 60 km d’autonomie et ne s’étend pas sur les spécificités de son bloc. Il affiche une capacité de 260 Wh, ce qui le positionne dans la moyenne des vélos pliants électriques, même si certains modèles atteignent les 350 Wh environ.

Dans les faits, sur un cycle de charge complet, en restant 100 % du temps dans le mode d’assistance le plus élevé, nous avons été en mesure de parcourir 29 km. En jonglant entre les modes d’assistance inférieurs, dans des endroits pas trop vallonnés, il sera sans doute possible d’atteindre les 40-45 km. Il faudra vraiment se satisfaire d’une assistance très faible et d’évoluer dans des conditions favorables pour espérer atteindre les 60 km.

C’est forcément les limites d’une hybridation légère avec une batterie de petite capacité. Mais c’est un parti pris qui se défend, affirmant la philosophie d’un vélo nomade qui est là pour transporter son utilisateur sur des distances assez courtes, multipliant les trajets, les pauses pour une recharge éventuelle et l’accès à une multimodalité facilitée en complément des transports.

Le vélo s’intègre ainsi très efficacement dans le quotidien d’un banlieusard actif qui bouge beaucoup sur Paris comme c’est mon cas. Durant ce test, j’ai même terminé une journée à plus de 50 km avec plusieurs rendez- vous et trois périodes de charge, tout en utilisant la powerbank pour alimenter un peu l’ordinateur.

Au-delà de ces questions d’autonomie, on peut affirmer que la batterie du JIM est vraiment pratique au quotidien. Elle est assez petite, tient facilement dans un sac et n’est pas trop lourde (nous l’avons pesé à 1,77 kg). Si bien qu’au quotidien, on voit cette batterie plutôt comme une alliée que comme un boulet, ce qui est bien le principal.

Quant à la charge, elle se fait donc avec un chargeur USB-C. Pour le test, O2feel nous a fourni un petit chargeur rapide 100 W, auquel une charge complète de 0 à 100 % demande un peu moins de 3 heures. Mais ce qu’il faut voir, c’est que de petites plages de chargement permettent déjà de récupérer pas mal d’énergie.

Avec le chargeur 100 W, 30 minutes suffisent à récupérer 20 % de batterie environ, de quoi allonger son trajet de 5 à 8 kilomètres. Autre exemple, le temps d’un déjeuner parisien, brancher la batterie avec le chargeur 65 W d’un ordinateur portable nous a permis de récupérer quasiment 40 % d’autonomie.

Bien vu, le connecteur sur la batterie reste accessible même lorsque cette dernière est dans son logement sur le vélo, sécurisée par une serrure à clé.

Conclusion

Pour

  • Compact, bien fini, look réussi.
  • Pilotage dynamique, excellente maniabilité.
  • Confort global très correct.
  • Pliage aisé et fonction trolley intégrée.
  • Moteur à 2 vitesses automatique efficace.
  • Batterie USB-C très pratique, garantie 4 ans.
  • Excellents freins.
  • Équipement complet.

Contre

  • Autonomie limitée.
  • Commande moteur et application minimalistes.
  • Pas de poignée intégrée pour le porter (accessoire Carry conseillé).

Note

8

O2feel réussit son entrée sur le marché du vélo pliant électrique avec le JIM, un modèle assez compact, bien conçu et agréable à conduire. Adapté aux trajets urbains, il séduit par sa simplicité, son look et ses finitions. Malgré une autonomie modeste et un prix assez élevé, il s’impose comme un choix malin pour les citadins et les nomades à la recherche d’un vélo pratique et stylé.

Confort
8
Performances
7.5
Equipement
7.5
Autonomie
6.5

Caractéristiques

  • Prix
    2999 €
  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Position moteur
    Moyeu arrière
  • Moteur
    Bafang H700
  • Couple moteur
    35 Nm
  • Capacité batterie
    260 Wh
  • Diamètre de roue
    16"
  • Pneus

    Schwalbe Road Racer 1,75"

  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins

    Shimano

  • Vitesses
    2
  • Tige de selle suspendue
    Non
  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Non
  • Porte-bagage
    Non
  • Poids
    19.8 kg
  • Eclairage arrière

    Intégré

  • Eclairage avant

    Oui

  • Transmission
    Chaîne

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.