Vélo et société

Rebirth a toujours de l’appétit et voudrait racheter K-Ryole, En Selle Marcel et Bee’s

Sur un marché du vélo qui reste dans le dur, Rebirth poursuit sa stratégie d’expansion. Après Angell et Cowboy, le groupe français voudrait racheter K-Ryole, En Selle Marcel ou encore Bee’s.

En bref :

  • Rebirth a fait une offre de rachat pour le spécialiste de la cyclologistique K-Ryole.
  • Le groupe français est également en discussion avec En Selle Marcel et Bee’s.
  • Des rachats qui interviendraient après ceux d’Angell et Cowboy.

Le groupe Rebirth mise sur l’avenir et sur le retour des beaux jours pour le marché du vélo. Pour l’heure, le groupe dirigé par Grégory Trebaol est très actif pour reprendre des sociétés du secteur en difficulté. Après avoir repris Angell et avoir annoncé le rachat d’une majorité de Cowboy, Rebirth viserait désormais des entreprises qui sortent du cadre des purs fabricants de vélos.

D’après L’Informé, qui cite le dirigeant, c’est la société K-Ryole qui serait la prochaine sur la liste de Rebirth. L’entreprise spécialiste de la cyclologistique travaille notamment avec La Poste et Geodis. Cependant, la fin d’un contrat avec Amazon et la réduction de l’activité de l’entreprise ont mené K-Ryole à un redressement judiciaire depuis fin août. Une cible de choix pour Rebirth, qui se fait une mission de redonner un second souffle aux entreprises du secteur du vélo en difficulté. Ici, ce sont 150 000 € qui seraient mis sur la table par Rebirth, pour reprendre K-Ryole et ses 22 salariés.

En Selle Marcel et Bee’s au menu

L’appétit de Grégory Trebaol ne s’arrête pas là, puisque le même article de L’Informé nous apprend que le groupe français lorgne également sur En Selle Marcel. La chaine de magasins de vélos est elle aussi en grande difficulté. Néanmoins, Rebirth semble entrevoir un avenir pour les 9 magasins En Selle Marcel restant.

Il faut dire que Rebirth ne compte pas uniquement des fabricants de vélo. La groupe possède également la chaine Vélo & Oxygen, qui compte une centaine de boutiques à travers la France. Un réseau bien utile à l’heure d’écouler les nombreuses marques présentes au catalogue du groupe : Peugeot, Gitane, Matra, Lejeune ou encore Solex.

Enfin, Rebirth lorgnerait également du côté de Bee’s, une enseigne qui compte une vingtaine de points de vente dans le sud-est de la France. Bee’s propose, à l’heure actuelle, aussi bien de la vente que de la location saisonnière et de l’entretien.

Tout cela vient donc s’ajouter à la stratégie globale de Rebirth, qui compte également des sites de production en France. Le groupe investit massivement également dans ce domaine et tend à maitriser de bout en bout la chaine de valeur du vélo. Pour le moment, tout cela semble tenir de l’ordre du pari osé. Pour autant, on ne pourra pas reprocher à Rebirth de ne pas y aller à fond.

  • Publié le 6 octobre 2025

Journaliste à vélo, expatrié dans le Luberon. Persuadé d'être un sniper de l'humour, qui ne rate jamais sa cible.

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