Vélos pliants électriques Publié le 11 décembre 2025

Test – UTO Pro16 : un vélo pliant électrique tout automatique et encore plus compact

Avec son Pro16, UTO (anciennement Eovolt) propose un vélo pliant électrique ultra-compact et très bien pensé pour la ville. Fidèle à sa philosophie d’automatisme et de simplicité, il coche bon nombre de cases du vélo urbain idéal, tout en gagnant sur l’encombrement grâce à ses roues de 16″.

Pour

  • Idéal pour les déplacements intermodaux (train, métro, voiture).
  • Automatisation réussie : vitesses, pliage, éclairage, tout est simple.
  • Silence, propreté et maintenance réduite grâce à la courroie.
  • Composants de qualité.
  • Poids raisonnable.
  • Autonomie correcte.

Contre

  • Batterie pas super pratique.
  • Confort moyen.
  • Moins compact que certains concurrents.
8

L’UTO Pro16 est un excellent vélo pliant électrique urbain. Par rapport au Pro20, il sacrifie un peu de confort et de stabilité au profit de la compacité et de la légèreté, tout en conservant une excellente qualité de fabrication et la simplicité d’usage. Ca s’équilibre donc. Si vous recherchez un petit VAE pour vous accompagner partout, facile à plier et à stocker, ce modèle sans prise de tête est vraiment bien placé. Vous hésitez entre les deux ? Nous conseillerions le Pro16 à ceux qui prennent beaucoup les transports et multiplient les petits trajets, le Pro20 à ceux qui roulent davantage. Si l’OG16 n’est pas un mauvais vélo et pourra toujours en attirer certains, via son prix de vente plus agressif notamment, le gap est quand même assez grand entre les deux vélos et ce Pro16 est bien plus abouti.

Présentation

Le UTO Pro16 (ex-Morning Pro lorsque la marque s’appelait encore Eovolt) se distingue par son format réduit : des roues de 16 pouces, un cadre aluminium aux soudures polies, et des charnières autobloquantes qui permettent de plier/déplier le vélo très rapidement.

Les câbles sont intégrés dans le cadre, ce qui donne un rendu épuré et évite les accrochages quand on manipule le vélo. Spécificité de ce modèle, la fourche est en carbone. Cela apporte un peu de légèreté et de confort en plus de donner un look moderne à l’avant du vélo, qui va plutôt bien avec le reste.

Le Pro16 est conçu pour être encore plus facilement transporté et stocké que son grande frère le Pro20 équipé de roues de 20″. Ce dernier, testé en fin d’année 2024, nous avait largement séduit par ses performances sur la partie électrique, sa facilité d’usage et sa praticité. Si bien qu’il s’agit pour nous de l’un des des tous meilleurs vélos pliants électriques du marché.

Qui dit plus petites roues dit évidemment des gains côté poids et encombrement. On passe ainsi d’un Pro20 donné pour 21 kg à un Pro16 donné pour 18,5 kg. Et si la hauteur et la largeur du vélo plié ne changent pas (respectivement 70 et 46 cm), le Pro16 voit sa longueur ramenée de 86 à seulement 74 cm. 12 cm gagnés en encombrement lorsque le vélo est plié, ce n’est pas rien. Déplié, le vélo gagne également en empattement et est, là encore, toujours plus compact.

S’il embarque le même moteur Bafang Dual-Speed et conserve une transmission à courroie, il fait des concessions sur la capacité de la batterie, qui passe de 352 Wh sur la version 20″ à 250 Wh sur cette version 16″. L’autonomie maximale annoncée par UTO diminue en conséquence, de 70 à 50 km.

Il faut également savoir que cet UTO Pro16 complète le Morning de première génération, devenu UTO OG16 au catalogue de la marque. Ce dernier fait un peu plus daté, ne bénéficie pas de charnières ou de moteur automatique, se contente d’une transmission à chaîne 4 vitesses et ne peut pas embarquer de rack avant. Il est en revanche un peu plus léger (16,2 kg) et un compact lorsqu’il est plié (73 x 63 x 40 cm), tout en étant moins cher : 1799 €.

Excellent point, UTO est parvenu à conserver la conception des porte-bagages avant et arrière du Pro20 malgré la grande compacité de ce Pro16. Ainsi, ce tout petit vélo électrique pliant conserve une dimension utilitaire, d’autant qu’il peut toujours se plier malgré le montage de ces accessoires. Il faut compter 54 € l’unité pour ces porte-bagages.

Enfin, précisons que le UTO Pro16 est commercialisé en 3 coloris (bleu minéral, taupe ou gris anthracite) et qu’il coûte 200 € de moins que la version 20″, soit 2799 €. Le vélo est assorti d’une garantie de 5 ans.

Confort

Sans surprise, l’UTO Pro16 reprend le design de son grand frère le Pro20, ce qui est selon nous une très bonne chose puisque ce vélo aux finitions soignées et au design épuré est très réussi. Soudures, peinture, intégration des différents éléments, tout est qualitatif, avec un travail bien réalisé sur le passage des câbles et autres gaines.

On ne compte plus le nombre de vélos pliants qui débordent de câbles dans tous les sens. Ce n’est pas le cas ici et c’est bénéfique à la fois pour le look du vélo mais aussi lors de ses manipulations. Eh oui, un vélo pliant, c’est un vélo que l’on va triturer dans tous les sens, que l’on va porter, que l’on va stocker et ranger un peu partout. Moins de câbles apparents, c’est autant d’occasion en moins d’arracher quelque chose au passage.

Comme le Pro20, ce vélo pliant en taille unique est pensé pour convenir aux cyclistes mesurant entre 145 et 195 cm. Peut-être un poil juste en sortie de selle pour le haut du spectre (même en retournant les pinces au niveau des rails de la selle), mais il nous semble qu’il n’y aura aucun souci jusqu’à 190 cm environ.

Mesurant 185 cm, j’y trouve une position plutôt agréable du fait de pouvoir régler, outre la hauteur de selle, celle du guidon. En effet, on bénéficie d’un système d’entretoises de diverses hauteurs sur la direction, ce qui permet de moduler la hauteur du cintre.

Précisons que cette version plus petite voit son poids maximal accepté revu à la baisse. Pilote et bagages ne doivent pas excéder les 105 kg, là où la limite préconisée par UTO est de 130 kg sur la version 20″.

Malgré ses petites roues, le Pro16 n’est pas avare en confort : ses pneus ballons Schwalbe Big Apple d’une section de 2″ (51 mm de largeur) à flancs réfléchissants et protégés contre les crevaisons conservent un volume d’air correct pour filtrer les aspérités de la route. Difficile de noter l’impact réel de la petite fourche carbone à ce niveau, mais pour un vélo aussi compact, le confort reste particulièrement honnête.

Les Schwalbe Pick-Up du modèle 20″ restent un poil meilleurs dans ce domaine et le diamètre restreint des roues pénalise le Pro16 dès que l’on quitte l’asphalte pour un sentier quelconque. Mais plus encore que son grand frère, cet UTO Pro16 est un vélo strictement urbain. La qualité de la gomme s’avère en tout cas efficace au freinage peu importe les conditions météo et le grip met en confiance sur ses trajectoires.

Signalons également le montage de poignées ergonomiques en caoutchouc très agréables aux extrémités d’un cintre légèrement courbé de 60 cm de large, et l’installation de pédales pliantes très efficaces et offrant une excellente accroche quel que soit le type de chaussures utilisées.

Mais bien sûr, lorsque l’on parle de « confort » en évoquant un vélo pliant, les questions relatives à l’encombrement, le poids, la facilité de pliage et de dépliage, etc., arrivent très rapidement. En ce qui concerne la taille minimale du vélo (74 x 70 x 46 cm), elle rejoint celle de vélos pliants 20″ qui restaient plus compacts que le Pro20. On pense notamment au Brompton G-Line ou à l’Ahooga Max par exemple.

En 16″, un Brompton C ou P Line (59 x 57 x 27 cm) reste plus compact (mais ces vélos obligent à transporter la batterie dans une besace à part), mais le JIM d’O2feel reste bien plus encombrant avec ses dimensions minimales de 86 x 70 x 47 cm.

Au niveau de la cinématique de pliage, UTO mise sur la simplicité plutôt que sur la recherche de compacité absolue. Et il est vrai que de ce point de vue là, on a rarement vu des vélos pliants – qu’ils soient électriques ou non – aussi simples à plier.

En 3 étapes et pas beaucoup plus de secondes, on abaisse la selle dont le fond de tige (qui fait aussi office de batterie) est recouvert d’un caoutchouc antidérapant améliorant son rôle de béquille secondaire. Puis on tire sur la charnière automatique du cadre pour replier le vélo en deux, tout simplement. On tire sur la languette de la seconde charnière qui permet de replier le guidon. Et c’est terminé. Pour parfaire le tout, on s’assurera de replier les pédales.

Il n’y a pas de mouvement complexe à apprendre. Pas de petite astuce à trouver. Pas de sangles à fixer pour tout maintenir ensemble. C’est, réellement, simple comme bonjour. Et pour le déplier, c’est encore plus facile vu que les charnières s’enclenchent automatiquement.

Lors de son test, nous avions pesé notre exemplaire de l’UTO Pro20 à 22,5 kg (avec ses pédales, mais sans ses accessoires). Ce Pro16 permet de gagner quelques kilos puisque nous l’avons pesé à 19 kg, toujours avec ses pédales.

C’est tout de même 3,5 kg de moins et cela fait une différence non négligeable dans les manipulations du vélo, notamment lorsqu’il est plié et qu’il faut le soulever pour le mettre quelque part. Le reste du temps, comme son grand frère, il peut très simplement être poussé pour être déplacé, ce qui est super pratique sur le quai d’une gare ou pour rentrer dans l’ascenseur par exemple.

L’aimant qui maintient les deux roues côte à côte en position pliée fait plutôt bien son travail. Nous avions regretté quelques ratés à ce niveau sur le Pro20 mais n’avons rencontré aucun souci lors de ce nouveau test sur le Pro16.

Au quotidien, nous avons pu nous rendre compte que le poids et les centimètres gagnés par rapport au Pro20 ne sont pas que des chiffres mais qu’ils améliorent la praticité du vélo. Il prend moins de place dans le coffre de la voiture, trouve plus facilement sa place dans le RER, est moins encombrant logé sous un bureau, etc. Cela en fait clairement un modèle à privilégier pour les adeptes des transports multimodaux.

Performances

Le Pro16 est équipé d’un moteur Bafang Dual-Speed dans le moyeu arrière, développant un couple maximal de 40 Nm. Il est associé à un capteur de couple, ce qui rend l’assistance plus fluide et adaptée à votre effort. En effet, ce capteur permet au contrôleur de connaître la force mise par le cycliste dans les pédales, et d’ajuster le niveau d’assistance du moteur en conséquence.

Pas d’effet mobylette donc, mais un pédalage souple et l’impression conservée de faire du vélo en toute simplicité. Sur 5 niveaux, l’intensité de l’assistance est évidemment réglable en fonction des préférences de chacun. Les niveaux 1 et 2 sont surtout là pour prolonger l’autonomie si nécessaire, eux qui sont adaptés aux terrains plats.

En niveau 3, intermédiaire, le vélo commence à retrouver pas mal de dynamisme et devient franchement plaisant à utiliser. D’autant qu’avec un aussi petit vélo, on bénéficie d’une maniabilité grisante et d’une nervosité qui se rappelle à nous à chaque accélération.

Forcément, en passant en niveau 4, voire 5, le vélo gagne encore en performance et devient encore plus joueur. Pour des démarrages et des relances appuyées, c’est vraiment plaisant. Cela aide aussi pas mal dans les démarrages en côte, ou pour franchir de grosses pentes. Un domaine dans lequel ce Pro16 n’a pas démérité, affrontant de gros dénivelés sans trop broncher, même si fatalement on ne monte pas toutes les grosses côtes à 25 km/h.

On est en tout cas satisfait du niveau de performance global de ce petit vélo, qui a le mérite de vite nous rappeler qu’en dépit de son petit gabarit, il n’est pas un jouet. Bien sûr, son faible empattement le rend extrêmement maniable, mais on aurait pu craindre que cela se fasse au détriment de la stabilité. Or, un vélo manquant de stabilité peut vite devenir fatiguant à rouler. Moins sécurisant, cela oblige à une grande vigilance dans le pilotage. On vous rassure, ce n’est pas le cas ici.

En toute logique, le Pro16 n’est pas un vélo avec lequel on lâche facilement les mains du guidon. Ceci dit, il conserve un comportement rassurant, y compris lorsque l’on prend de la vitesse, que l’on passe de petits obstacles (trous, trottoirs…), que l’on se met à slalomer dans la circulations, etc.

La boîte de vitesses intégrée au moteur est automatique : le vélo change de rapport sans que le cycliste ait à intervenir. Car oui, le Pro16 propose bien deux vitesses. Cela permet de compenser le fait qu’avec une courroie et un moteur roue arrière, le vélo ne peut pas proposer de système de changement de vitesses. Or, Bafang a développé ce moteur qui propose deux braquets grâce à des engrenages internes.

Il est réglé de sorte qu’autour des 20 km/h, la seconde vitesse s’enclenche pour limiter la cadence à laquelle on pédale. Et si l’on repasse sous cette vitesse et que l’on arrête de pédaler, le vélo se remet tout seul sur le premier rapport.

Cela fonctionne globalement très bien et est peu perceptible du côté du cycliste qui bénéficie d’un confort de pédalage amélioré : la première vitesse est bien adaptée aux démarrages et aux relances, ainsi qu’à la phase de prise de vitesse ; tandis que la seconde vitesse permet de pédaler en souplesse autour des 25 km/h, vitesse maximale de l’assistance électrique.

Cela a le mérite d’améliorer un peu la polyvalence du vélo, mais surtout dans le cas présent d’apporter du confort au pédalage, qu’il s’agisse d’allonger sur le plat ou de devoir franchir des bosses un peu costaud. Et même si la batterie est vide, les vitesses continuent de passer.

Si bien qu’au global, pour conclure sur le comportement du vélo, nous apprécions beaucoup son agilité, son agrément moteur, l’apport du système Dual Speed et le fait d’avoir un petit vélo très joueur entre les jambes. Et ce même s’il faut garder en tête que l’on y perd tout de même un poil sur le confort, la stabilité et la capacité de franchissement, avec une conduite qui demande un peu plus de vigilance qu’avec le Pro20.

Le freinage de l’UTO Pro16 nous a de son côté vite rassuré, et ce malgré la période automnale propice aux glissades avec les fameux tapis de feuilles mortes. Aucune frayeur à recenser, les freins à disque hydrauliques Shimano MT200 confirment le bien que l’on pense d’eux en qualité de freinage pour ce genre de vélos urbains, progressifs et fiables.

Equipement

Les vélos UTO se voulant extrêmement simples à prendre en main, il n’est pas étonnant d’y retrouver une commande moteur là aussi particulièrement simple à utiliser. Son écran monochrome a beau être petit, il reste suffisamment lisible peu importe les conditions de luminosité et parvient à condenser toutes les informations essentielles pour utiliser le vélo.

On y voit sa vitesse instantanée en un coup d’œil, mais également l’autonomie restante (sur cinq barres représentant 20 % chacune) et le niveau d’assistance dans lequel on se trouve (cinq également, pour rappel). Il n’y a qu’une seule petit bouton visible sur la tranche supérieure, il sert à allumer/éteindre le vélo. Pour changer de mode, il suffit de cliquer directement sur la partie haute ou basse de l’écran, sachant qu’un appui prolongé sur le « + » allume l’éclairage, et sur le « – » déclenche l’aide à la marche.

Assumant sa simplicité d’approche jusqu’au bout, UTO ne propose pas d’application avec son vélo. Chacun pourra utiliser son app de navigation favorite s’il le souhaite, en exploitant son téléphone sur le support SP Connect intégré (un port USB-C aurait été parfait pour l’accompagner, dommage).

Les plus geeks iront télécharger l’application Bafang Go. Malgré des erreurs de traduction et une interface sommaire, elle permet de se connecter aisément au vélo, de bénéficier d’informations complémentaires telles que des estimations plus précises du pourcentage de batterie et de l’autonomie restante, d’accéder à une couche de navigation et même de pouvoir personnaliser le comportement des différentes modes d’assistance.

En l’absence d’option de géolocalisation ou d’alarme pour lutter contre le vol, UTO a tout de même prévu le coup en cachant un support Airtag sur son vélo. Libre à chacun d’y cacher un petit tracker GPS afin de pouvoir suivre la position de son vélo.

Petit plus toujours sympathique, un capteur de luminosité intégré à la commande permet au vélo de gérer seul son éclairage, allumant les feux dès que le soleil vient à baisser ou lorsque l’on passe dans un tunnel. Des éclairages bien choisis par UTO, avec un feu avant Litemove 70 lux proprement monté sous le cintre, dont les performances sont suffisantes en ville pour bien voir et être vu, tandis qu’on retrouve à l’arrière un feu également fourni par Litemove. Seul petit bémol, il n’est pas à intensité variable et ne propose donc pas de fonction feu stop. Le tout est évidemment alimenté par la batterie du vélo.

Lors de notre test du Pro20, nous avions été séduits par la possibilité d’équiper le vélo de porte-bagages solides et efficaces à l’avant comme à l’arrière, ce qui avait le mérite de doper les capacités utilitaires de ce petit vélo, avec des sacoches ou une caisse. Ce n’est pas évident pour les fabricants de vélos pliants de proposer ce genre d’accessoires mais UTO est parvenu à proposer quelque chose de très bien pensé pour ses vélos, sans dénaturer leurs lignes ni leurs styles, et surtout en permettant de continuer à les plier même avec les porte-bagages.

En option, des porte-bagages avant et arrière. Excellent sur un aussi petit vélo pliant.

Nous avons le plaisir de constater que la marque a récidivé malgré les dimensions encore plus compactes du Pro16. Cette fois-ci, nous avons reçu le vélo en test sans ces accessoires mais sachez que pour 54 € par accessoire, vous pourrez donc lui adjoindre un porte-bagages arrière à la norme MIK HD supportant jusqu’à 25 kg (n’imaginez pas, tout de même, pouvoir lui adjoindre un siège enfant), ou un rack avant supportant 10 kg et compatible avec un sac à dos 16 litres ou un tote-bag 12 litres développés pour.

Quatre vis suffisent dans un cas comme dans l’autre à les fixer sur le cadre et – de mémoire – la manipulation est des plus aisée. On pourra donc assez facilement les installer ou les retirer en fonction de ses besoins.

On retrouve sinon sur le vélo une petite béquille double qui se replie d’un seul côté et supporte jusqu’à 30 kg. Elle apporte beaucoup de stabilité au vélo lorsqu’il est stationné, et peut également être conservée lorsque le vélo est plié.

Les garde-boues sont en plastique mais enveloppent bien les roues, tandis que le modèle avant intègre une petite bavette qui évite les projections sur le bout des chaussures lorsqu’il pleut.

Autonomie

Le Pro16 embarque une batterie à cellules Samsung d’une capacité de 250 Wh. Celle-ci est toujours intégrée dans la tige de selle. Contrairement à l’Eovolt Morning original, le connecteur n’est plus situé sous le vélo mais à l’arrière du tube de selle. C’est plus pratique, mais également beaucoup plus propre puisque cette zone est beaucoup moins sujette aux projections et salissures.

Il s’agit d’un connecteur magnétique extrêmement simple à mettre en place et retirer, avec un câble qui coulisse le long de la tige de selle pour ne pas gêner lorsque l’on règle sa hauteur ou qu’on la retire. Le tout est évidemment protégé par une serrure à clé.

Bien sûr, ce format de batterie reste contraignant. Le tube de selle est long (plus de 70 cm), c’est encombrant. Bref, pas le genre de batterie que l’on glisse dans son sac à dos.

En ce qui concerne l’autonomie, alors que le Pro20 dispose d’une capacité de 352 Wh qui lui permet de dépasser la majorité de ses concurrents directs, on revient ici à un score plus classique pour un vélo pliant électrique. Mais ces 250 Wh sont assez bien mis à profit puisqu’en restant uniquement dans le mode d’assistance le plus élevé, nous avons pu rouler 29 km sur une charge.

Lors d’un second test d’autonomie, en restant sur le mode 3 la plupart du temps, nous avons été en mesure de porter cette autonomie à 37 km sur une charge. Il faut donc en déduire que l’autonomie typique de cet UTO Pro16 se situe entre 30 et 40 km. Pas mal pour un si petit vélo, et en phase avec l’usage auquel il se destine.

Il faut compter environ 4 heures pour une charge complète.

Conclusion

Pour

  • Idéal pour les déplacements intermodaux (train, métro, voiture).
  • Automatisation réussie : vitesses, pliage, éclairage, tout est simple.
  • Silence, propreté et maintenance réduite grâce à la courroie.
  • Composants de qualité.
  • Poids raisonnable.
  • Autonomie correcte.

Contre

  • Batterie pas super pratique.
  • Confort moyen.
  • Moins compact que certains concurrents.

Note

8

L’UTO Pro16 est un excellent vélo pliant électrique urbain. Par rapport au Pro20, il sacrifie un peu de confort et de stabilité au profit de la compacité et de la légèreté, tout en conservant une excellente qualité de fabrication et la simplicité d'usage. Ca s'équilibre donc. Si vous recherchez un petit VAE pour vous accompagner partout, facile à plier et à stocker, ce modèle sans prise de tête est vraiment bien placé. Vous hésitez entre les deux ? Nous conseillerions le Pro16 à ceux qui prennent beaucoup les transports et multiplient les petits trajets, le Pro20 à ceux qui roulent davantage. Si l'OG16 n'est pas un mauvais vélo et pourra toujours en attirer certains, via son prix de vente plus agressif notamment, le gap est quand même assez grand entre les deux vélos et ce Pro16 est bien plus abouti.

Confort
7.5
Performances
8.5
Equipement
8.5
Autonomie
7

Caractéristiques

  • Prix
    2797 €
  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Position moteur
    Moyeu arrière
  • Moteur
    Bafang H700
  • Couple moteur
    40 Nm
  • Capacité batterie
    250 Wh
  • Diamètre de roue
    16"
  • Pneus

    Schwalbe Big Apple 16 x 2"

  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins

    Shimano MT200

  • Vitesses
    2
  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Non
  • Poids
    18.5 kg
  • Transmission
    Courroie

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.


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