Etni Cycles espère vendre 80 exemplaires de son vélo cargo français Oléron en 2024
Découverte du vélo cargo longtail d’Etni Cycles, baptisé Oléron. Bien équipé, personnalisable, simple et fonctionnel, il veut s’imposer en vente directe sur un marché de plus en plus concurrentiel.
En bref :
- L’Oléron d’Etni Cycles est un vélo cargo longtail électrique à cadre acier, vendu à partir de 5600€.
- Suspendu à l’avant, avec transmission à courroie, il est équipé de composants Shimano (moteur, freins, moyeu à vitesses intégrées) et de pneus Schwalbe.
- La version « luxe » permet de choisir la couleur de son vélo parmi 210 teintes, de profiter d’un moteur plus puissant et d’une batterie de plus grande capacité.
Etni Cycles fait partie du petit cercle (qui n’en finit plus de s’agrandir) des marques françaises qui proposent des vélos cargos « made in France ». Installée à Carquefou, en banlieue nantaise, l’entreprise a été créée en 2020 par Etienne (Et) et Nicolas (Ni), deux collègues vélotaffeurs du secteur informatique en quête de reconversion. Leur idée ? Imaginer, fabriquer et assembler des vélos utilitaires électriques de qualité et personnalisables, de la manière la plus durable possible.
Si l’entreprise s’intéresse à tout le spectre du vélo cargo, c’est avec le format longtail qu’elle a choisi de se lancer. Biporteur et triporteur suivront peut-être. Son premier vélo s’appelle Oléron.
Cadre soudé à la main en France
L’Oléron, c’est donc un longtail de 204 cm de long à cadre acier dont les tubes sont soudés à la main dans les ateliers de l’entreprise, capable de transporter jusqu’à 200 kg. Il est équipé d’une roue 26″ à l’avant, montée sur une fourche télescopique à petit débattement (Rockshox 30 Silver TK ou Suntour XCR 32), et d’une roue 20″ à l’arrière. Les jantes Mach1 Kargo sont surmontées de pneus ballons Schwalbe (Big Ben Plus ou Pick-up).
Ce longtail est équipé d’une transmission à courroie Gates associée à un moyeu à vitesses intégrées Shimano Nexus 5 (mécanique ou électronique Di2). La motorisation peut, elle, être confiée à un moteur Shimano (EP8 Cargo à 85 Nm ou 6100 Cargo à 60 Nm) ou à un moteur Valeo Cyclee (130 Nm). Dans ce dernier cas, 7 vitesses sont intégrées au moteur, avec un mode automatique.
Sans surprise, Shimano est aussi à la manœuvre côté freinage, grâce à des freins à disque hydrauliques 4 pistons de gamme Deore, venant serrer des disques de 180 mm de diamètre. Le vélo est livré, de série, avec son panier avant supportant jusqu’à 35 kg de charge, une béquille double, des éclairages avant/arrière sur batterie, des garde-boue.
A partir de 5 600 €
La version standard du Oléron est vendu 5 600 €. Elle est configurée en Shimano 6100, courroie Gates, Nexus 5, batterie de 504 Wh (jusqu’à 100 km d’autonomie) et Schwalbe Pick-Up. Elle est déclinée en 4 coloris (vert foncé, jaune, noir et bleu). Il faut compter 6 300 € pour la version « luxe », en Shimano EP8 avec une batterie 630 Wh et la version électronique du Nexus 5.
Le vélo est également configurable à l’envie moyennant options. On peut ainsi sélectionner la couleur de son cargo parmi 210 teintes, opter pour un phare avant avec position code, un feu arrière avec détection de freinage, des barres de protection arrière pour les passagers, des sacoches de cadre, des sièges enfants, un tracker GPS, des poignées en liège, un coussin arrière ou encore un antivol de roue. Une tige de selle 2 positions est également proposée, facilitant le partage du vélo dans un usage familial.
Production locale et vente en direct
Petite entreprise à taille humaine, Etni Cycles se lance avec des ambitions réalistes. Bien décidés à ajouter leur pierre à l’édifice écologique en encourageant davantage de monde à laisser autant que possible la voiture au garage, Etienne et Nicolas ont pour objectif de produire 80 vélos Oléron en 2024 et estiment que les indicateurs sont au vert. Il faut dire que si le marché du cycle a ralenti ces derniers mois, le segment du vélo cargo reste, lui, particulièrement porteur (hihi).
Etni s’inscrit dans une démarche de production locale en tâchant de sélectionner un maximum de fournisseurs français. Usinage, fabrication des jantes, rayonnage, découpage et cintrage des tubes, origine de l’acier, peinture, bois sont autant de postes et matériaux made in France.
La marque mise sur la vente en direct, depuis son site Internet, avec un programme partenaire rémunérant les porteurs d’affaires à hauteur de 400 €, qu’ils soient clients ou non de l’entreprise. Il est par ailleurs possible, pour les parisiens, d’essayer gratuitement le vélo à l’adresse de leur choix en réservant un créneau en ligne.
Il s’agit, quoi qu’il en soit, d’une aventure intéressante à suivre avec un vélo qui coche les cases du bon longtail sur le papier. Son design épuré nous plaît bien et, qui sait, nous aurons peut-être l’occasion de vous proposer un test complet de cet Oléron un jour prochain.
- Publié le 7 janvier 2024