Vélos ville électriques

Eclair, le vélo électrique français éco-conçu avec de l’IA dedans

Le vélo à assistance électrique Eclair a tout du chouette projet, mixant cycle et technologie. Pour l’heure, beaucoup de promesses et peu de détails. On vous dit ce qu’on en sait.

En bref :

Eclair est un vélo urbain français, équipé d’un moteur arrière et d’une batterie amovible, avec une transmission monovitesse à courroie.

Ce vélo mise sur sa simplicité d’usage, mais aussi son éco-conception et – surtout – sur l’utilisation de l’IA pour améliorer son fonctionnement.

Aucun prix ni date de sortie ne sont annoncés, pas plus que de fiche technique complète. Il faut se montrer patient.

Encore un vélo de ville électrique français ! Il faut croire que c’est à la mode. Pour se démarquer du troupeau, Eclair – c’est son nom – mise sur son design moderne, sa conception écologique, sa simplicité d’utilisation et… l’intelligence artificielle.

Cette startup lancée en 2021 s’est mise en tête de proposer un vélo fabriqué en France, avec un maximum de composants français ou européens. L’idée, on l’aura compris : raccourcir les chaînes d’approvisionnement pour limiter l’impact écologique du vélo.

Urbain, rigide et semi-sportif

De profil, cet Eclair se veut très moderne avec un gros tube de selle qui s’impose comme le pilier central du vélo, duquel partent des haubans et des tubes beaucoup plus profilés. Un tube principal dans lequel est logée la batterie, avec une inclinaison quasi parallèle à celle de la fourche avant.

Le vélo a de l’allure et s’annonce assez joueur pour la ville, avec sa géométrie semi-sportive qui devrait engager un minimum le cycliste vers l’avant. Pas de cintre hollandais ici, mais un guidon plat terminé par des poignées en caoutchouc rondes.

Dommage, Eclair reste peu bavard en ce qui concerne la fiche technique de son vélo. On ne sait pas combien il pèse, qui fournit ses équipements, etc. Alors on observe les quelques photos officielles accompagnant son annonce. Qu’y voit-on ? Une transmission mono-vitesse à courroie, un éclairage intégré à l’avant, de quoi fixer un smartphone sur la potence, des pneus Continental Contact Urban de 50 mm de section sur des roues 27,5″, des freins à disque… Pour le reste, il faudra patienter.

De l’IA pour une assistance plus intelligente

Ce que l’on sait, en revanche, c’est que ce vélo à assistance électrique sera mu par un moteur installé dans le moyeu arrière. Là encore, impossible de connaître l’origine de ce moteur, et encore moins le couple qu’il développe sur le papier ou la capacité de la batterie qui l’alimentera. Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’Eclair adopte la technologie d’une autre startup française : eBikeLabs. L’objet de ce partenariat ? L’intelligence artificielle.

On ne sait pas bien en quoi ce recours à l’IA sera différent des algorithmes utilisés par les moteurs de vélos électriques traditionnels, qui exploitent les données issues de capteurs (pédalage, cadence, puissance, couple…) pour ajuster l’effort du moteur et accompagner l’effort du cycliste. Mais Eclair promet un ajustement en continu de l’assistance pour profiter d’un pédalage fluide et naturel quelle que soit la situation.

Pas d’écran ni de commande moteur sur le vélo, tout sera géré par une application, boostée par IA. © Eclair

Plus intéressant peut-être, le recours à l’IA pour apprendre les habitudes du cycliste afin d’optimiser l’autonomie du vélo, voire préserver la batterie pour améliorer sa longévité.

Une batterie plus « écologique » ?

Sur l’éco-conception, là encore, peu de détails pour l’heure malheureusement. Il serait toutefois question d’une batterie brevetée en France, fournie par PYMCO Technologies, facilitant réparations, reconditionnement et recyclage. Des efforts qui vont dans le sens des directives européennes voulant imposer des standards écologiques plus élevés pour les batteries des véhicules électriques.

Eclair

Nous avons hâte d’en savoir plus sur le processus industriel du vélo pour mieux comprendre jusqu’où sont allés ses créateurs en termes d’écoconception. Le vélo utiliserait, côté cadre, du chromoly de qualité aéronautique ainsi que de l’aluminium à faibles émissions, le tout fabriqué en Europe. Patientons maintenant jusqu’à connaître la date de commercialisation du vélo, son prix, ses options, et sa fiche technique complète.