Vélos cargos électriques Publié le 15 septembre 2024

Test – Cannondale Cargowagen Neo 1 : un vélo longtail électrique tout confort

Le premier vélo cargo électrique de Cannondale est loin d’être un brouillon. Le longtail Cargowagen Neo ne manque pas d’atouts pour remplir sa tache de vélo utilitaire et familial.

Pour

  • Finitions et équipements de qualité.
  • Stable et maniable.
  • Assistance performante.
  • Très confortable.
  • Autonomie.
  • Possibilité de mettre 2 batteries.
  • Freinage très efficace.

Contre

  • Peu d’équipements de série pour le porte-bagages.
  • Choix d’une chaine et non d’une courroie.
  • Selle un peu large à notre goût.
9

Cette première incursion de Cannondale dans le monde du vélo cargo est une franche réussite. Le Cargowagen Neo 1 est un modèle qui remplit bien son rôle de vélo électrique costaud. Il reste néanmoins particulièrement stable et maniable, tout en étant confortable. On pourra regretter que la marque ne fournisse pas plus d’accessoires de série comme des coussins ou une barre de maintien. Mais cela permet de choisir ce dont on a besoin réellement. Dommage également que ce Cargowagen n’opte pas pour une courroie, car il aurait vraiment frôlé la perfection.

Présentation

Cannondale est une marque américaine de vélo connue et reconnue pour ses modèles sportifs, qu’il s’agisse de VTT, de vélos de route ou de gravels. Le fabricant n’est pas en reste non plus sur le segment des vélos urbains, avec une gamme qui s’est étoffée ces dernières années.

Il ne manquait donc plus à Cannondale qu’une gamme de vélos cargos. Manque comblé depuis le début de l’année 2024, avec l’arrivée du biporteur Wonderwagen Neo et du longtail Cargowagen Neo. Nous testons ici ce dernier, dans sa version Neo 1, la plus haut de gamme.

Le Cannondale Cargowagen Neo 1 est donc un longtail, c’est-à-dire un vélo dont le porte-bagage est allongé et capable de porter des charges importantes. Le vélo électrique américain promet de porter jusqu’à 200 kg, dont 80 kg peuvent se trouver sur son porte-bagages. Ce longtail est monté sur des roues de 20″ chaussées en pneus Schwalbe Pick-Up de 65 mm de large. Il profite d’une fourche suspendue et d’une tige de selle télescopique et suspendue.

Le Cargowagen Neo est équipé d’un moteur Bosch Performance Cargo Line et d’une batterie de 725 Wh. Sur la version Neo 1, la transmission est assurée par une chaine et un moyeu à variation continue Enviolo HD. Le Neo 2 profite pour sa part d’un dérailleur Shimano Deore 10 vitesses ainsi que d’une batterie 545 Wh. Pour le freinage, ce sont des freins à disque hydrauliques Shimano MT-420 qui officient. Des modèles à 4 pistons mordant des disques de 203 mm à l’avant et 180 mm à l’arrière.

Lancé à 4699 € dans sa version Neo 2 et 5499 € pour le Neo 1, le Cargowagen tombe face à des concurrents sérieux tels que les Tern Quick Haul Long et GSD. Le Moustache Lundi 20 fait également partie des concurrents, mais avec un format un peu plus imposant.

Confort

Le Cannondale Cargowagen Neo profite d’un cadre ouvert, qui facilite l’enjambement (50,5 cm de haut). Une très bonne chose pour un vélo qui est amené à rouler avec des enfants et du matériel sur son porte-bagages. Cela facilite également les arrêts, pour mettre rapidement les deux pieds au sol et stabiliser le vélo.

La marque américaine propose son longtail en taille unique. Le Cargowagen Neo est donné pour des cyclistes de 1,49 m à 1,90 m. Pour parvenir à contenter des pilotes de tailles si différentes, Cannondale a choisi plusieurs composants spécifiques. D’une part, une tige de selle télescopique qui offre 70 mm de débattement. De quoi ajuster très facilement la hauteur de la selle lorsque le vélo est utilisé par plusieurs personnes. À l’aide de la petite gâchette située à gauche du guidon, la selle se baisse en un clin d’oeil, ce qui sera aussi pratique pour les arrêts au feu et poser les pieds au sol tout en gardant les fesses sur la selle.

Cette tige de selle est en plus suspendue, pour amortir les chocs que l’on pourrait ressentir dans le bas du dos. Dans l’ensemble, le confort au guidon du Cannondale Cargowagen Neo est très bon. Le longtail américain possède une fourche suspendue SR Suntour Mobie 34 Cargo qui offre 80 mm de débattement. Bonne chose, la marque propose un réglage de la précontrainte qui permet d’ajuster la dureté de la suspension. Nous avons pour notre part choisi un réglage assez dur pour conserver du dynamisme quand le vélo est chargé.

Plutôt court, avec 1,85 m de long, le Cargowagen Neo est agile sur ses petites roues de 20 pouces. Des roues chaussées en pneus très larges Schwalbe Pick-Up de 65 mm de large. Ils offrent un volume d’air qui filtre déjà une grande partie des aspérités de la route. Grâce aux différentes suspensions, nul besoin de les descendre trop bas en pression. Cela permet de conserver un rendement correct et évite surtout d’abimer les roues quand on roule avec du poids sur le vélo.

Pour s’adapter à un maximum de gabarits et de préférences, le longtail de Cannondale dispose d’une potence réglable. Il est possible de choisir l’inclinaison du guidon et de profiter d’une position plutôt dynamique ou plus relevée, le dos droit. Le guidon justement est terminé par des poignées ergonomiques confortables avec de larges repose-paume. Même après de longues sorties, nous n’avons pas trouvé à redire à tout cela. En plus, ce cintre aux accents BMX est plutôt original et apporte une vraie touche à ce Cargowagen Neo.

Le seul point qui pourra déranger certains, selon nous, c’est la selle. Un modèle large et plutôt moelleux qui conviendra surtout à ceux qui optent pour une posture droite. En effet, cette selle n’est pas adaptée à une position plus dynamique et limite le confort de pédalage. Si vous abordez le vélo cargo de manière détendue, vous serez à votre aise. Si vous cherchez plus de dynamisme, le passage à une selle un peu plus adaptée comme une Selle Royal Lookin Evo Moderate sera salvateur.

Le Cargowagen Neo est livré avec une paire de pédales de bonne facture. Ces pédales plates ressemblent à des modèles pensés pour le VTT. Une bonne chose, car elles offrent une large surface d’appui, très appréciable lorsqu’on s’arrête et redémarre souvent. Leurs picots en métal offrent une bonne accroche aux chaussures à semelles plutôt tendres comme des baskets. Avec des chaussures de ville à semelle plus rigide, l’accroche est moins bonne. Si vous portez ce type de chaussure au quotidien, n’hésitez pas à jeter un oeil à nos conseils pour choisir vos pédales de vélo.

Le longtail de Cannondale est assez lourd en revanche, avec 39 kg, sans accessoires. Il ne sera pas le plus facile à manipuler pour qui a des trottoirs à franchir ou des manoeuvres un peu compliquées à faire pour se garer. Heureusement, avec son empattement assez court et ses petites roues, le Cargowagen reste assez maniable.

Performances

Cannondale exploite le moteur central Bosch Performance Cargo Line qui, comme son nom l’indique, est pensé pour ce type de vélo. Une motorisation qui développe jusqu’à 85 Nm de couple et une puissance en crête de 600 W. Surtout, le Cargo Line peut atteindre une assistance de 400 % de la force appliquée sur les pédales. Un atout indéniable pour un vélo longtail pensé pour être chargé.

Avec ce moteur, le Cargowagen n’a aucun mal à se propulser à 25 km/h sur le plat, même lorsqu’il est chargé. Plusieurs modes d’assistance sont proposés par le système Bosch : Eco, Tour, Cargo et Turbo. Le mode Eco conviendra surtout lorsque le vélo roule à vide et sur le plat. Le mode Tour offre, selon nous, le minimum en termes de confort de roulage pour en pas souffrir à la moindre relance.

Toutefois, lorsqu’on transporte du poids, les modes Cargo et Turbo sont les plus adaptés. Le premier s’adapte aux circonstances pour offrir une assistance qui correspond à ce que le vélo juge utile. Sur les parties roulantes, le mode Cargo va limiter l’assistance. À l’approche d’une difficulté ou lorsqu’on appuie sur les pédales au démarrage, le moteur va en revanche envoyer du couple pour faire décoller la lourde charge. Le mode Turbo se pose moins de question et offre en permanence l’assistance la plus élevée. C’est bien aussi.

On sent tout de même qu’on atteint les limites du moteur avec plus de 40 kg sur le porte-bagages dans les grosses côtes. Le Cargowagen va les monter tout de même, mais à une allure de 10-15 km/h. Cela reste évidemment une excellente performance pour un vélo électrique.

Pour accompagner cette motorisation, Cannondale a choisi un moyeu à variation continue Enviolo HD. Ce dispositif est placé dans la roue arrière et permet d’adapter finement sa cadence de pédalage pour ne jamais avoir à forcer démesurément sur les pédales. Il suffit de tourner la poignée dans un sens pour rendre le pédalage plus facile, en montée ou au démarrage et dans l’autre sens pour durcir le pédalage et accélérer.

Il s’agit sans doute de la meilleure solution actuellement sur un vélo cargo électrique. En effet, le moyeu Enviolo est très simple à utiliser, même quand on n’a pas l’habitude du vélo. Il permet en plus d’ajuster la cadence, même à l’arrêt ou en côte. Si l’on s’arrête de manière imprévue, il suffit de tourner la poignée pour repartir facilement. Un avantage face à un dérailleur, comme celui qui équipe le Cargowagen Neo 2.

Dommage en revanche que Cannondale n’ait pas choisi d’associer ce moyeu Enviolo à une courroie en carbone. Ici, c’est une chaine qui transmet la puissance du pédalier à la roue arrière. Un système efficace et éprouvé, certes. Mais une chaine demande plus d’entretien qu’une courroie et offre une durée de vie inférieure. En outre, aucun guide n’est présent pour faire remonter la chaine, ce qui l’expose un peu lors de certains passages de trottoir, par exemple. Durant nos tests, nous n’avons connu aucun déraillement.

Les roues de 20 pouces ne sont pas ce qui se fait de mieux pour conserver rendement et stabilité à haute vitesse en général. Ici, le rendement n’est pas vraiment une priorité, puisque le moteur fait le boulot et qu’on roule rarement très vite dans le milieu urbain auquel se destine le Cargowagen. Concernant la stabilité, elle est excellente, même en prenant un peu de vitesse. Tout cela grâce à un centre de gravité très bas.

En roulant sur le Cannondale Cargowagen Neo, on a vraiment le sentiment d’être collé à la route, dans le bon sens du terme. Les larges pneus Schwalbe Pick-Up offrent une excellente adhérence par tous temps. Ils se montrent également bien utiles au moment des freinages. Avec sa longueur limitée, le longtail américain reste agile et agréable à piloter en ville, même avec de la charge.

Arrêter un vélo cargo chargé demande de bons freins. Ici, nous retrouvons une paire de freins à disque hydrauliques Shimano MT-420 à 4 pistons. Avec un disque de 203 mm à l’avant et 180 mm à l’arrière, le Cargowagen Neo freine fort et c’est très appréciable. Il faut 3 mètres pour stopper le vélo lancé à 25 km/h. Les systèmes hydrauliques ont en plus la qualité d’être très progressifs et précis.

On note tout de même un léger moins bien lorsqu’on roule sans charge à l’arrière. En effet, avec un poids moins porté sur la roue arrière, cette dernière aura un peu plus tendance au dérapage. Rien de dangereux, car le vélo conserve une parfaite stabilité. Il suffit alors de garder à l’esprit qu’il faut rester très léger sur le frein arrière en l’absence de charge sur le porte-bagage.

Equipement

Le Cargowagen Neo de Cannondale fait un quasi-sans-faute en matière d’équipement. Il coche déjà toutes les cases du « parfait vélo urbain ». Il peut compter sur des garde-boue enveloppants et surtout, un garde-boue avant qui descend très bas avec sa bavette pour protéger efficacement les pieds des projections. Il intègre également un antivol de cadre, placé sur la fourche. Un indispensable pour les arrêts courts.

Le longtail américain adopte une large béquille centrale. Lorsqu’elle est déployée, le vélo tient parfaitement en place. Le chargement et déchargement du porte-bagage se fait en toute confiance. Pour la rabattre, il suffit de pousser le guidon vers l’avant pour faire avancer le vélo. En revanche, pour sa mise en place, la béquille est placée un peu trop sous les repose-pieds, ce qui n’est pas toujours pratique.

De série, le Cargowagen Neo dispose de peu d’accessoires pour son porte-bagages. Les repose-pieds sont fournis de base, mais pas la barre de maintien. Il en coûtera 260 € pour ajouter cette barre au format Eurobox (60 x 40 cm), bien pratique pour sécuriser les passagers qui ne sont plus dans des sièges enfants. Les pare-jupes sont fournis et empêchent les pieds, sangles et vêtements de venir se prendre dans la roue arrière. La faible largeur des repose-pieds sera un atout pour contenir la largeur de l’engin. Elle sera en revanche un inconvénient pour les passagers à grands pieds et son accroche est très limitée.

Comptez 30 € pour un coussin Seatpad Cannondale ou encore 130 € pour la grande sacoche. Certes dernière est vraiment très bien conçue au demeurant et offre un très grand volume. Notre modèle de test était également équipé du grand porte-bagages avant, capable de supporter 15 kg et vendu 125 €.

Le long porte-bagages capable de supporter 80 kg ne profite pas de systèmes d’accroche spécifique tel MIK ou AVS. Avec ses nombreux tubes, il reste facile d’y accrocher sièges enfants et sacoches. La faible hauteur du porte-bagages est très pratique pour charger une caisse de courses ou des enfants qui ne pourraient pas encore monter seuls. Aucun risque de voir le vélo basculer.

Devant le porte-bagage et derrière la tige de selle, un large emplacement peut accueillir 2 batteries PowerPack. Entre les jambes du cycliste, le tube du cadre intègre un petit vide-poche. De quoi caser facilement une gourde, un Thermos de café et quelques affaires que l’on souhaite garder à portée de main.

Le poste de pilotage est bien agencé. À gauche, on trouve la commande Led Remote de Bosch. Cette dernière permet de piloter l’affichage de l’écran Kiox 300. Un écran couleur assez grand et lisible qu’il est possible de paramétrer en passant par l’application eBike Flow du motoriste allemand. Cette app permet également de personnaliser les modes d’assistance ou de faire de la navigation.

Les changements de mode d’assistance se font également à l’aide de la LED Remote, qui tombe parfaitement sous le pouce de la main gauche. Juste à côté, on trouve la commande de tige de selle télescopique.

À l’opposé du guidon, on trouve donc la poignée Enviolo. Un petit afficheur indique si l’on est plutôt dans une position pour affronter du plat ou une montée. Pratique tant que l’on n’est pas familier avec le moyeu à variation continue. La sonnette est placée un peu plus loin et n’est pas accessible sans lâcher le guidon, pas très pratique cette fois.

L’éclairage avant, ici placé sur le porte-bagages additionnel, est suffisamment puissant pour éclairer efficacement devant soi. À l’arrière, le feu permet d’être vu. Il aurait été bien de doubler cet éclairage d’un feu-stop.

Autonomie

Le Cannondale Cargowagen Neo 1 est livré avec une batterie PowerPack de 725 Wh. Une grosse capacité, qui se retrouve forcément vite sollicitée lorsqu’on roule avec du poids. Nous avons justement profité du test de ce longtail pour évaluer l’impact d’une charge sur l’autonomie d’un vélo électrique. Spoiler : comptez 10 % de perte pour 40 kg de charge supplémentaire (environ 2 enfants de 5-6 ans).

Pour notre test d’endurance des vélos cargos électriques, nous choisissons le mode d’assistance le plus élevé. L’idée est de donner une valeur d’autonomie minimale. Pour un cycliste de 65 kg, un parcours majoritairement plat et sans charge supplémentaire, nous avons pu rouler un peu moins de 60 km. En transportant 40 kg en permanence, cette autonomie tombe à 53 km. Cela permet d’envisager tout de même 2 ou 3 jours de trajets quotidiens.

Une serrure sécurise la batterie sur le vélo. Son retrait se fait néanmoins très facilement. Les batteries PowerPack de Bosch restent assez faciles à transporter avec leur petite poignée intégrée. La batterie peut donc être chargée à part ou directement sur le vélo. Le port de charge est placé assez haut, ce qui va limiter la portée du chargeur. Un chargeur 4A fourni avec le Cargowagen Neo qui permet de recharger entièrement en 5h40. Un peu plus de 2h suffisent pour repasser au-dessus de la barre des 50 %.

Le second emplacement de batterie est installé par défaut. Une bonne chose pour ceux qui roulent beaucoup et qui souhaitent doubler la capacité de leur vélo longtail.

Conclusion

Pour

  • Finitions et équipements de qualité.
  • Stable et maniable.
  • Assistance performante.
  • Très confortable.
  • Autonomie.
  • Possibilité de mettre 2 batteries.
  • Freinage très efficace.

Contre

  • Peu d'équipements de série pour le porte-bagages.
  • Choix d'une chaine et non d'une courroie.
  • Selle un peu large à notre goût.

Note

9

Cette première incursion de Cannondale dans le monde du vélo cargo est une franche réussite. Le Cargowagen Neo 1 est un modèle qui remplit bien son rôle de vélo électrique costaud. Il reste néanmoins particulièrement stable et maniable, tout en étant confortable. On pourra regretter que la marque ne fournisse pas plus d'accessoires de série comme des coussins ou une barre de maintien. Mais cela permet de choisir ce dont on a besoin réellement. Dommage également que ce Cargowagen n'opte pas pour une courroie, car il aurait vraiment frôlé la perfection.

Confort
9
Performances
8.5
Equipement
7.5
Autonomie
9

Caractéristiques

  • Prix
    5499 €
  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Fourche

    SR Suntour Mobie 34 Cargo

  • Position moteur
    Central (pédalier)
  • Moteur
    Bosch Cargo Line
  • Couple moteur
    85 Nm
  • Ecran
    Bosch Led
  • Capacité batterie
    725 Wh
  • Diamètre de roue
    20"
  • Diamètre roue arrière
    20"
  • Jantes

    Heavy Duty, Aluminum, double parois, 36 hole

  • Moyeu

    Shimano HB-TC500-B

  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins

    Shimano MT420

  • Dérailleur arrière

    Enviolo Heavy Duty

  • Chaîne

    KMC Z1eHX EPT

  • Tige de selle

    TranzX Suspension télescopique

  • Tige de selle suspendue
    Non
  • Selle

    Wonderwagen Comfort

  • Guidon

    Cannondale Cruise Control Hi-Rise

  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Oui
  • Porte-bagage
    Oui

Journaliste à vélo, expatrié dans le Luberon. Persuadé d'être un sniper de l'humour, qui ne rate jamais sa cible.