Test – Oklö Simplix : le vélo cargo biplace simple, compact et léger

Le Simplix d’Oklö est un vélo cargo compact qui peut porter 50 kg à l’arrière et 15 kg à l’avant, le tout en étant léger et maniable. La formule idéale pour les petits gabarits ?

Oklö Simplix Plus

Présentation

L’Oklö Simplix est un vélo cargo short-tail pouvant transporter un enfant, un adolescent ou même un adulte de 50 kg sur le porte-bagages arrière grâce à un kit passager. Monté sur des roues de 20″, l’Oklö Simplix mise sur un encombrement réduit. Il ne mesure que 166 cm de long.

Ce vélo porteur adopte un cadre en acier Cro-Mo (fabriqué en Europe). Il peut transporter jusqu’à 50 kg sur son porte-bagages arrière et 15 kg sur son rack avant, en plus du pilote (pour un poids total roulant de 120 kg et 140 kg pour les versions « Plus » et « Max » ). La taille unique du cadre convient aux cyclistes mesurant entre 1m45 et 1m90.

Le Simplix est équipé d’une potence réglable en hauteur sur 10 cm, de garde-boue, d’une béquille latérale, d’une fourche suspendue et d’un système d’éclairage. Côté transmission, il dispose d’un dérailleur Shimano 8 vitesses avec une poignée tournante.

Le Simplix est disponible en quatre versions :

• Simplix Méca : modèle musculaire sans moteur avec freins V-Brake à patins (17,6 kg) – 1190 €
• Simplix Eco : moteur électrique roue arrière Virvolt 750 avec batterie 250 Wh ( 21 kg) – 1990 €
• Simplix Plus : moteur électrique Virvolt 750 avec batterie 380 Wh et freins à disque hydrauliques Shimano MT200 (21,5 kg) – 2290 €
• Simplix Max : moteur électrique pédalier Virvolt 900 avec batterie 500 Wh et freins à disque hydrauliques Shimano MT200 (24,6 kg) – 2640 €

Nous avons testé la version Plus qui dispose d’un moteur moyeu Virvolt 500, une batterie de 380 Wh et de freins à disque hydrauliques Shimano MT200. Notre modèle est équipé d’un kit passager composé d’un coussin, d’un pare-jupe et de cale-pieds (100 €), d’une barre en métal servant de mini-dossier et de poignée pour le passager (85 €), et d’un panier City Cargo (67 €) pour un total de 2 542 €.

Oklö propose également en option un panier en plastique Basil (64 €), un panier pour chien (234 €) et un topcase Citybox (183 €) compatible avec la fixation UniKlip2 ou KorbKlip2 qui se montent sans outil sur le porte-bagages ou le rack-avant et peuvent être sécurisés via un verrou à clé (21 €). Pour le transport d’enfant, un garde-corps est également disponible (150 €). Enfin, une béquille centrale double Ursus Jumbo est également présente au catalogue (43 €). Notons qu’Oklö se propose de personnaliser le vélo (couleur du cadre (120 €), dérailleur, guidon, selle) sur simple demande via le site Internet.

L’Oklö Simplix vient en concurrence avec les vélos cargos compacts comme le Gaya L’Original, le Petit Porteur OG ou Shorty, les Tern Quick Haul et Tern HSD (plus haut de gamme) ainsi que le Nakamura CrossCity+ et le Jean-Fourche II, deux modèles un peu moins compact puisqu’équipés de roues de 24 pouces.

Confort

L’Oklö Simplix exploite un cadre en acier CroMoly. L’acier a l’avantage d’être moins rigide que l’aluminium et d’offrir naturellement plus de confort que ce dernier. Il est également plus facilement réparable. Le cadre est semi-ouvert. L’enjambement n’est pas vraiment bas puisqu’il faut compter 58 cm, mais reste possible par l’avant juste devant la selle.

Le vélo convient aux cyclistes mesurant entre 1m45 et 1m90. La géométrie est adaptée et surtout variable grâce au réglage rapide de la tige de selle, mais aussi et surtout au réglage rapide de la potence sur 10 cm de hauteur. Le vélo convient ainsi au plus grand nombre et peut être partagé entre plusieurs membres de la famille.

Nous avons pesé le vélo à 23,9 kg avec le kit passager (coussin, pare-jupe et repose-pied) ainsi que la barre qui fait office de dossier et de poignée. Avec ce poids, l’Oklö Simply se place tout simplement parmi les vélos cargos compacts les plus légers du marché. En comparaison, le Gaya L’original Le Court pèse 34 kg et le Petit Porteur Shorty est annoncé à 27 kg sans accessoire.

Le Simplix embarque une fourche RST Gary 20 pouces à ressort qui offre un débattement de 50 mm. Si le débattement peut paraitre limité, la fourche absorbe très bien les chocs et notamment les trous et les descentes de trottoir. Elle soulage efficacement les bras sans trop surcharger l’avant du vélo.

Les pneus ballon Schwalbe Big Apple avec une largeur de 55 mm et un beau volume participent énormément au confort global du vélo. Ces pneus sont conçus pour offrir un véritable coussin d’air au vélo. Ils fonctionnent de manière optimale avec une pression de 3 bars qui offre un bon compris entre le confort et le rendement, sans risquer d’endommager les jantes. Pour preuve, nous n’avons pas ressenti le besoin d’installer une tige de selle suspendue sur le Simplix. L’évolution reste possible si vous voulez encore gagner en confort, mais elle n’est, pour nous, pas indispensable.

Le Simplix est équipé d’une selle maison plutôt confortable. Elle est adaptée à la position droite du vélo tout en étant quand même assez échancrée pour ne pas frotter sur l’intérieur des cuisses quand on veut augmenter la cadence de pédalage. Cette selle dispose également d’une poignée, utile si l’on veut se passer de la barre de renfort poignée/dossier.

Le seul petit bémol du côté du confort vient probablement des poignées Duracork. Comme toutes bonnes poignées ergonomiques, elles disposent d’une protubérance qui permet d’y faire reposer l’éminence hypothénar et de soulager la paume de la main sur les longues sorties. Certes, l’utilisation du liège est écologique et donne un petit look rétro au vélo, mais pour nous, ce matériau reste moins confortable que le caoutchouc. A noter que les poignées disposent d’un système lock-on (serrage avec une clé Allen) pour un démontage facile et aussi éviter qu’elles ne tournent avec le temps.

Les pédales larges à picot en plastique sont plutôt efficaces avec des baskets à semelle souple, mais beaucoup moins avec des chaussures de ville avec une semelle dure ou en bois par exemple. Sur un vélo destiné à un usage urbain, nous aurions préféré des pédales avec un grip antidérapant en caoutchouc ou papier de verre. On vous renvoie vers notre guide des meilleures pédales (et comment les changer).

A l’image du Bike43, le Simplix nous a surpris par son confort naturel sans fioriture. Le choix d’un cadre en acier associé à une fourche suspendue et des pneus ballon est judicieux, et montre qu’un vélo, même sans suspension arrière peu se montrer confortable tout en gardant une certaine légèreté qui va profiter aux performances.

Performances

L’Oklö Simplix est équipé d’un moteur Virvolt 750 placé dans le moyeu de la roue arrière. Ce moteur délivre un couple de 40 Nm pour une puissance nominale de 250 W. Il pèse seulement 1,8 kg.

Si le couple peut paraitre limité pour un vélo cargo, l’Oklö Simplix est léger (23,9 kg) et ne souffre finalement pas trop du manque de puissance. Seul, le vélo n’a aucun problème à être propulsé rapidement à 25 km/h, voire 26 km/h. En côte, on peut envisager un petit 22/23 km/h sans forcer.

Une fois chargé avec 115 kg, un cycliste de 80 kg et un passager de 35 kg, le vélo conserve son dynamisme sur le plat. En revanche, il faut prendre son temps dans les montées et ne pas espérer aller trop vite. Les habitants des régions vallonnées préféreront probablement la version Max avec le moteur pédalier Virlvolt 900 plus performant, mais aussi plus bruyant que l’on a pu tester sur le Jean Fourche II. En effet, le Virvolt 750 est particulièrement silencieux et se montre très discret.

Oklö a demandé à Virvolt de revoir les modes d’assistance pour son Simplix afin de proposer un mode facile que l’on retrouve sur le mode d’assistance le plus puissant. Si le moteur délivre la puissance à l’aide d’un capteur de couple, ce n’est pas le cas du mode d’assistance le plus élevé qui fonctionne comme avec un capteur de pédalage. Il suffit de tourner les pédales pour que le moteur envoie le maximum de puissance. C’est utile lorsqu’on a une charge à l’arrière ou lorsque l’on ne souhaite pas transpirer en été par exemple.

Ce choix est judicieux d’autant que les autres modes fonctionnent tous avec le capteur de couple de manière assez linéaire. Les modes 2 et 3 sont très agréables lorsque le vélo n’est pas chargé. Le pédalage reste fluide et l’assistance légère. On a tout simplement l’impression d’être sur un vélo musculaire avec une bonne dose d’assistance lorsque l’on attaque une montée. Le mode 4 offre le maximum d’assistance du moment que l’on appuie sur les pédales. Là encore, c’est réussi.

La force du Simplix, c’est sa maniabilité. Le vélo met tout de suite en confiance, que ce soit les débutants ou bien les cyclistes un peu plus joueurs. Pour les néo-pratiquants, le vélo est rassurant, stable et efficace. Pour les cyclistes qui cherchent à s’amuser, le Simplix est vif, dynamique et amusant.

Le Simplix adopte une transmission par chaine avec un dérailleur Shimano Altus 8 vitesses étonnamment performant. Cela s’explique par l’utilisation d’un moteur moyeu. En effet, le vélo est le plus souvent poussé par le moteur et la tension de la chaine est donc plus faible que sur un vélo motorisé par un moteur pédalier. De manière générale, le changement de vitesse est fluide, sans craquement et sans à coup. Attention tout de même, ce n’est plus le cas lorsque l’on désactive l’assistance. On retrouve alors les défauts d’un dérailleur d’entrée de gamme avec un passage de vitesse pas toujours fluide, notamment en charge. Enfin, si la poignée tournante correspond bien à l’esprit très accessible du vélo. Les cyclistes un peu plus aguerris opteront pour une manette à gâchette (RapidFire), plus dynamique et plus précis pour une conduite un peu plus sportive.

Non contents d’offrir un excellent confort, les pneus Schwalbe Big Apple assurent également de très bonnes performances grâce à la gomme Addix Green et une largeur de 55 mm.

Ces pneus aident clairement les freins Shimano MT200 à s’exprimer au mieux. Ces freins sont une véritable référence sur le marché tant pour leur progressivité et leur puissance que leur fiabilité. Tous les ateliers savent réaliser l’entretien de ces freins (changement des plaquettes et purge du liquide de frein). Associés à des disques de 160 mm à l’avant et à l’arrière, ces freins permettent de stopper le vélo en moins de 3 mètres lorsqu’il est lancé à 25 km/h.

Le moteur Virvolt 750 offre pour nous un bon compromis entre puissance et légèreté. Il suffit amplement pour une ville peu vallonnée. Ceux qui affrontent régulièrement de grandes côtes se tourneront plus facilement vers le modèle Max équipé d’un moteur pédalier plus puissant, mais aussi plus bruyant (cf. le test du Jean Fourche II), le Virvolt 900 (Tongshen TSDZ2B) délivrant 80 Nm de couple et d’une batterie de 540 Wh. Cette combinaison ajoute tout de même 3 kg au Simplix qui devrait perdre alors de sa légèreté.

En termes de maniabilité, c’est un sans faute pour le Simplix. Le petit vélo Oklö est très agréable à piloter. Il met les néopratiquants en confiance alors que les cyclistes un peu plus aguerris pourront se faire plaisir avec sa géométrie joueuse et son comportement dynamique. Nous avons eu un véritable coup de coeur pour ce vélo qui finit par se piloter, seul, comme un petit BMX. A deux, il reste tout aussi maniable grâce à une position très basse du passager. C’est l’un des revers de la médaille. Il est cette maniable, mais le passager peut se sentir trop bas, surtout lorsque le conducteur est grand (plus d’1m80).

Equipement

L’Oklö Simplix est bien équipé pour un usage quotidien. Il embarque les indispensables pour utiliser son vélo par tous les temps comme des garde-boue enveloppants ou encore un système d’éclairage intégré.

Oklö a la bonne idée d’équiper son garde-boue avant d’une bavette qui descend très bas. Elle permet d’éviter les projections d’eau sur le bout des chaussures lorsque l’on roule sur une chaussée détrempée. On évite ainsi d’avoir les chaussures mouchetées par des résidus d’hydrocarbure ou d’huile.

Le Simplix embarque une grande béquille latérale Ursus Power 94. C’est assez surprenant à la première utilisation tant elle dépasse sur le côté du vélo, mais elle a l’avantage de parfaitement stabiliser le vélo à l’arrêt, même avec le vélo chargé.

Le kit passager à 100 € est composé d’un coussin pour le porte-bagages fixé à l’aide de velcro, de cale-pieds fixes et d’un pare-jupe évitant que les lacets des chaussures ou les vêtements n’entrent en contact avec les rayons de la roue arrière.

Notre modèle est équipé d’une barre de maintien qui fait office de mini-dossier et de poignée (85 €), une option loin d’être indispensable puisque la selle dispose également d’une poignée. Le tube de selle dispose d’un réglage rapide, pratique pour ajuster rapidement la hauteur de selle, mais il n’est pas sécurisé. Attention donc au vol de selle. Même remarque pour la roue avant, qui dispose d’une attache rapide. Si cela facile le démontage de la roue, ce n’est pas vraiment conseillé en ville où le vol de roue reste problématique.

Ce kit passager minimaliste est efficace. Il est assez confortable pour un enfant, un adolescent et même un adulte de 50 kg pour les trajets en ville. Comme dit précédemment, la position du passager est très basse. Cela permet de conserver une bonne maniabilité du vélo, même avec 50 kg sur le porte-bagages arrière. En revanche, le passager se sent vraiment très bas, surtout avec un grand cycliste.

Le petit rack à l’avant peut accueillir une charge de 15 kg. Il est directement compatible avec les accessoires UniKlip2 et KorbKlip 2. Oklö propose un panier City Cargo de 38 litres en métal, qui, s’il propose un volume conséquent, nous semble un peu trop gros pour un usage en ville dense (notamment pour garer le vélo dans un rack avec beaucoup de vélos). La caisse en plastique Basil nous semble plus adapté et de manière générale, une simple caisse en plastique maintenue avec des colliers de serrage fera largement l’affaire. Pour les amoureux des animaux, le panier pour chien Rixen & Kaul avec sa fixation rapide Korbflip2 semble particulièrement adapté.

Le poste de pilotage est épuré. On retrouve la commande du moteur à gauche avec la sonnette accessible avec l’index gauche. A droite, la poignée tournante du dérailleur.

La commande est très simple avec l’indication du niveau de batterie en vert et du niveau d’assistance en blanc, un bouton de mise sous tension et deux boutons pour changer de mode. Une pression longue sur le bouton « + » permet d’allumer l’éclairage. On aurait aimé un petit pictogramme à côté du « + » pour avoir une indication sur cette fonction. L’absence d’écran peut être un problème pour certains, pas pour nous. Cette commande simplifiée colle bien avec l’image « simple » du vélo. Il n’y a pas vraiment besoin de consulter sa vitesse sur un vélo électrique qui va de toute façon plafonner aux alentours de 26 km/h. Pour ceux qui ont besoin du kilométrage ou de l’heure par exemple, Oklö propose un écran sur demande.

L’Oklö Simplix dispose d’un éclairage bien intégrée. Le feu avant Spanninga Axendo 30 XE est judicieusement placé sous le rack pour ne pas être masqué par l’installation d’un panier. Avec une puissance de 30 lux, il est suffisant pour éclairer quelques mètres devant le vélo dans le noir complet. Le feu arrière Spanninga Solo XE intégré au porte-bagages est plus classique. Dommage qu’il n’intègre pas de feu stop, une fonction qui nous semble de plus en plus pertinente.

Notre vélo de test n’est pas équipé d’un antivol de cadre et Oklö n’en propose pas en option. Le fabricant estime que son vélo est trop léger et que l’antivol « fer à cheval » n’est pas assez dissuasif. Des œillets de fixations sont bien présents sur le hauban arrière. L’installation reste donc possible. L’antivol de cadre est pour nous indispensable pour les arrêts-minute. Le cadre du Simplix dispose également d’œillet de fixation derrière le tube de selle pour installer un support d’antivol pliant (Abus Bordo 6500K) en complément d’un bon U, beaucoup plus résistant et vraiment dissuasif (voir notre guide des meilleurs antivols vélo testés et approuvés).

Autonomie

Notre Simplix Plus est équipé d’une batterie de 380 Wh (36V – 10,5 Ah) qui pèse 2 kg tout ronds. Cette batterie est sécurisée sur le vélo par un système de verrou.

Malheureusement, la batterie ne se verrouille pas automatiquement comme c’est le cas chez Bosch ou Shimano. Il faut systématiquement utiliser la clé pour éviter que la batterie ne bouge pendant les déplacements.

Autre petit point faible, la batterie ne dispose pas d’une poignée de transport. Heureusement, elle ne pèse que deux kilos, mais attention, elle peut facilement vous glisser des mains. On retrouve tout de même un indicateur de charge, très pratique pour connaitre le niveau de charge lorsque la batterie n’est pas sur le vélo, et un port USB pour la recharge d’un autre appareil USB. On aurait préféré un port USB-C, mais la présence d’un port USB est déjà un plus (toutes les batteries n’offrent pas de port USB).

Nous avons pu parcourir un peu plus de 41 km avec une charge complète, un cycliste de 80 kg et peu de dénivelé positif (219 mètres) en utilisant le mode d’assistance maximale. A noter que le vélo est plutôt rapide puisqu’il roule plutôt aux alentours des 26 km/h (vérifiés). Certains vélos affichent une très bonne autonomie en « trichant » un peu sur la vitesse de pointe se contentant de 23 ou 24 km/h. Le moteur se contente d’une consommation de 9,15 Wh/km, en dessous de la moyenne de 10 Wh/km généralement constatée sur les vélos électriques testés. L’autonomie est donc plus qu’honorable pour une batterie de 380 Wh.

A noter qu’une fois le vélo chargé avec 40 kg à l’arrière, la perte d’autonomie est d’environ 10 % (cf. notre article sur l’impact du poids sur l’autonomie). En revanche, avec un parcours valloné, la perte peut monter jusqu’à 20 %, soit 33 km d’autonomie.

Actualité Vélos cargos électriques

Quel est l’impact du poids sur l’autonomie d’un vélo cargo électrique ?

• 12 septembre 2024

L’indicateur du niveau de batterie manque de précision. Le niveau baisse soudainement lorsque l’on attaque une montée puis revient à son niveau initial une fois sur le plat. Nous avons cru plusieurs fois avoir fini le test d’autonomie puisque la dernière LED commençait à clignoter en montée, puis l’afficheur affichait encore remontait à 2/5 sur le plat. Globalement, le niveau de batterie baisse très vite et n’est pas vraiment proportionnelle à la capacité réelle. Pour preuve, nous avons pu faire encore 10 km sur la dernière Led avant d’épuiser complètement la batterie.

Enfin, le chargeur de 2A (42V) permet de recharger complètement la batterie en 5 heures environ. Ce chargeur est compact est ne pèse que 380 grammes.